Il n’y a pas de détournement d’usage, dans ce cas.
Le but est votre géolocalisation, le reste est un gadget pour que vous acceptiez d’entrer dans le piège.
C’est dans ce sens qu’il faut raisonner, comme l’ont fait le commanditaire et le concepteur de l’outil.
Je voudrais à cette occasion vous citer Eric Scmidt, PDG de Google, et vous allez comprendre que la réalité est bien celle-ci. J’y ajouterai une réflexion cynique d’Henry Kissinger :
“Nous n’avons pas besoin en fait que vous tapiez tout sur votre ordinateur. Nous savons où vous êtes. Nous savons où vous avez été. Nous pouvons savoir grosso modo ce que vous pensez. Je pense en fait que la plupart des gens ne veulent pas que Google réponde à leurs questions [...] Ils veulent que Google leur dise ce qu’ils doivent faire ensuite. Si vous avez quelque chose ou fait quelque chose dont vous ne voulez pas que d’autres personnes le sachent, peut-être que vous ne devriez pas le faire en première instance. Nous avons besoin d’une identification de service positive pour les gens. Les gouvernements vont le demander (contrôle internet dans le style chinois). Nous savons tout ce que vous faites et le gouvernement peut vous tracer, vous surveiller. Nous saurons où vous vous trouvez à 50cm près, et nous réduirons cette marge à quelques centimètres dans le futur… Votre voiture se conduira toute seule, c’est emmerdant que les voitures furent inventées avant les ordinateurs, mais vous n’êtes jamais seuls, vous ne vous ennuyez jamais, vous n’ètes jamais à cours d’idées.”
Comme vous le voyez, 1984, d’Orwell, est pratiquement dépassé.
Restez sur google si vous voulez, après ça.
Quant à Facebook, mieux vaudrait n’y pas mettre les pieds.
Kissinger, patron d’Obama et l’un des empereurs effectifs de ce monde, n’est pas mal non plus :
Gardez toujours présent à l’esprit le schéma d’action édicté par Henry Kissinger et qui fut éventé récemment par Wikileaks :
“Avant la loi sur la liberté de l’information, j’avais l’habitude de dire dans les réunions : nous faisons l’illégal de suite, l’anticonstitutionnel prend un peu plus de temps… (rires). Mais depuis la loi sur la liberté d’information, j’ai peur de dire des trucs pareils.”
