Impossible de trancher sur « l’équilibre » !
Mon meilleur ami (malheureusement décédé) était homosexuel. Sa mère (mariée) l’habillait en fille quand il était petit. Est-ce qu’elle l’habillait en fille parce qu’il avait déjà des manières de fille (celles imaginées par lui) ou avait-il des « manières de fille » à l’âge adulte parce que sa mère était sacrément dérangée même si elle l’aimait beaucoup ? Est-ce qu’il serait devenu « naturellement » hétérosexuel si sa mère avait été normale ? Lui-même n’a jamais eu de réponse à ça et cela l’a torturé longtemps jusqu’à ce qu’il s’accepte tel quel, la meilleure des choses à faire au bout d’un moment... !
Autre exemple :
Dans son même village (pourtant pas à côté d’un centrale nucléaire), un monsieur marié et papa, venait prendre son enfant à l’école habillé comme sa femme. Personne n’a jamais moufté. Il n’a jamais été ennuyé... A ce stade, on se dit que la vie est très compliquée.
Deux autres exemples encore :
j’ai connu un garçon persuadé d’être homosexuel jusqu’à l’âge de 20 ans parce que « cristallisation » sur une pratique sexuelle suite aux abus répétés subis dans son enfance à cause d’un voisin. Je ne sais pas si la vie ensuite, lui a semblé plus facile car il était très déprimé à cette époque.
je connais un monsieur papa d’une grande fille mais divorcé, qui vit maintenant heureux en couple avec un autre monsieur. Pas de « manières de filles », des parents « normaux » et pourtant son homosexualité, il l’a découverte sur le tard ! Tout ce qu’il veut, c’est qu’on le laisse vivre tranquillement sans ingérence.
Tous les cas de figure se rencontrent donc, il serait dangereux de nommer « une origine » précise à l’homosexualité qui existe depuis la nuit des temps et d’en déduire ce qu’est un bon ou mauvais équilibre pour les uns ou les autres. Certaines personnes sachant très tôt où vont leurs préférences, d’autres plus tard et sans doute une petite minorité dans la minorité qui n’arrive pas à déterminer si elle est « à voile ou à vapeur » pour diverses raisons.
Et tout ceci dépasse (et de loin) le concept de « choix » prôné dans la théorie du genre...
La discussion ne devrait pas porter sur : « est-ce qu’un couple gay élève mieux ou moins bien un enfant qu’un couple mixte ? » ou « est-ce qu’un enfant devient gay parce qu’il est élevé par un couple non mixte ? » car ceci mène d’office à une subversion de la problématique avec des experts pour chaque camp. Au bout, c’est l’impasse dans un genre de faux débat où l’on se demande s’il est utile que l’enfant ait des référents parentaux issus de la biologie.
La question d’importance à notre époque où la technique permet la transgression de la nature, c’est plutôt : est-ce que l’enfant a le droit d’avoir des référents parentaux issus de la biologie ?