@ ObjectifObjectif,
Oups... désolé ! J’suis pas calé question cinéphile.
J’avoue avoir tiqué sur votre première phrase : "Un article de manipulation de plus pour protéger ceux qui ont agressé
les enfants victimes, en détournant des indignations, certainement
justifiées.«
Difficile de connaître ce qui motive réellement l’auteur à écrire cet article, cette affaire est plus complexe qu’il n’y paraît, en tout cas certainement plus que la façon dont on nous l’a rapporté dans les médias. J’ai effectivement pensé d’un premier abord qu’il pouvait s’agir d’erreurs d’appréciations. Décréter qu’un article constitue une manipulation implique toujours que son auteur ait pu avoir une intention malveillante et ce, même si ce dernier n’est pas directement visé par la critique.
Sur le fond vous avez entièrement raison, »la vraie indignation, c’est de voir que ces enfants victimes ne sont pas
protégés et que les enquêtes sur leurs témoignages sont arrêtées« . Mais encore une fois, cette affaire est plus complexe qu’il n’y paraît et cette remarque vaut tout aussi bien pour ce billet que les réactions que ce sujet suscite.
Notre système judiciaire a de sérieux ratés et peu de gens en fait ont conscience de l’importance des failles de notre justice. Dans certains cas, comme celui justement d’écouter la parole de l’enfant, force est de constater notre incapacité sociale à bien prendre en charge cette problématique (cf. Gérard LOPEZ, »Enfants violés, enfants violentés : le scandale ignoré", interview RTL).