• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ZenZoe

sur L'association substitutive au service public


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ZenZoe ZenZoe 22 mai 2013 09:37

L’enseignement artistique et musical a fait l’objet d’un désengagement de l’Etat depuis les années 70. Ces activités ont donc subsisté en se transformant en associations loi 1901.
Elles sont toujours subventionnées par les municipalités, mais de moins en moins. La part payée par les adhérents est de plus en plus lourde, et seuls les parents aisés peuvent envoyer leurs enfants apprendre un instrument ou le dessin dans la plupart des cas, ce qui est bien dommage. En revanche, les dirigeants de ces associations doivent passer un temps non négligeable à la pêche aux dons et autres moyens de subsistance (d’où les lotos, les vide-greniers, les soirées dansantes et autres...).

Je voudrais réagir à deux idées reçues et fausses :
- non, les profs en association ne sont pas des profs « au rabais ».C’est insultant pour ces associations qui font un excellent travail avec trois francs six sous et recrutent des enseignants sinon diplômés d’état, du moins tout aussi compétents et expérimentés. D’ailleurs, les profs sont multicartes et oeuvrent dans plusieurs écoles souvent, dont publiques.
- non, les associations culturelles dans leur immense majorité ne servent pas à caser des pistonnés. La plupart des travailleurs sont des bénévoles. Les autres sont mal payés, en CDD souvent et sur un siège toujours éjectable - quel cadeau ! Tout au plus utilisent-elles lourdement des contrats aidés et des stagiaires, là encore, pas la poule aux oeufs d’or pour un « pistonné » !
Il ne faut pas confondre avec les « fausses » associations à but politique ou tout autre objectif détourné - là, il y a du ménage à faire et beaucoup d’abus effectivement.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès