Grégory
Gennaro
« Je suis bien loin de
partager toutes les opinions qu’a pu émettre Dominique Venner durant sa longue
carrière d’historien, d’essayiste et de militant »
Vous
faites bien de prendre votre distance par rapport à certaines opinions de
Dominique Venner, historien et essayiste d’extrême droite française, suicidé en
protestation de l’instauration de l’homosexualité dans les institutions de la
société. Non seulement vous ne précisez pas les opinions qui vous séparent,
mais surtout vous reconnaissez être uni à lui « par un combat politique inspiré par l’amour et la défense de notre
patrie et de notre civilisation ». Il eût été intéressant d’expliquer en
quoi précisément vos opinions étaient séparées des siennes, de celles de
l’extrême droite.
Ce manque
de précision sur votre démarcation par rapport à Dominique Venner est l’un des
éléments qui ternissent votre réprobation des propos de Frigide Barjot sur le
suicide de Venner. C’est bien dommage ! Un autre élément qui ternit votre
réprobation de la réaction de Frigide Barjot est le fait que vous ne relevez
pas l’antinomie qui existe entre le suicide et la défense d’une cause, en
l’occurrence la cause de la procréation, la défense de l’engendrement de la
société. Néanmoins, le suicide de Venner, comme tout événement spectaculaire surgi
dans la société, est de nature à interpeller les consciences par rapport à la
guerre sans merci que l’homosexualité politique a déclarée à la société.
Il faut toutefois noter que le combat contre la promotion de l’homosexualité n’est pas
un combat ordinaire, social. C’est un combat pour défendre l’humanité dans sa
règle naturelle d’existence à savoir la procréation dont le fondement
incontournable est l’hétérosexualité. Ce n’est pas un combat de classe sociale.
C’est le combat de la société pour son existence. Tout individu qui accepte
l’existence de la société doit pouvoir s’associer à ce combat, qu’il soit de
gauche ou de droite, religieux ou athée, noir, jaune, rouge ou blanc.
C’est un
combat sociétal. Il s’agit de l’existence de l’Homme, de l’Homme tout court,
c’est-à-dire de la société dans son engendrement. C’est le combat pour
protéger, pour sanctuariser l’hétérosexualité, source de la procréation. Sur ce
point, Frigide Barjot se trompe de justifier ce combat par la démocratie si
toutefois cela sous-entend la démocratie bourgeoise, celle-là qui a conduit la
société dans cette impasse.
Mais, la
société précède à la fois la république, la démocratie et la civilisation, qui
ne sont que des formes de société dans ses diverses évolutions. Sans
procréation hétérosexuelle, pas de société humaine, ni république, ni
démocratie, ni civilisation. Le combat contre la propagation de l’homosexualité
est un combat qui interpelle tout un chacun indépendamment de sa condition de
classe sociale.