@ l’auteur
Bonsoir
Votre article ainsi que les échanges qu’il a suscité, sont fort intéressants à lire...
Je partage également votre vision de la « chose »politique. Tous les jours je m’interroge sur ce qu’il faudrait faire pour que les choses changent en profondeur. Tant il est vrai qu’il devient de plus en plus insupportable, de supporter ceux qui nous gouvernent, à droite comme à gauche. J’ai tant de dégout pour tous ces arrivistes, carriéristes, exhibitionnistes etc. qui prétendent servir la France, qui affirment haut et fort œuvrer pour notre bien, alors qu’ils ne pensent qu’à profiter du système, que je ne trouve pas les mots pour manifester ma colère. Moi qui suis pourtant d’une nature très optimiste, du genre à penser que, les yeux bandés, les mains nouées dans mon dos et, face au peloton d’exécution, je vais surement m’en sortir, j’ai bien peur que ce que vous proposez, ne voient jamais le jour...Pourquoi ? Par peur !
Peur de tout, du changement, de l’inconnu, du froid, de la faim, du qu’en dira-t-on, etc.
Les Français sont trop dans le « confort », pour être en mesure de faire une révolution.
Il faut avoir faim, vraiment faim, pour se rebeller. Tel qu’il est, notre système permet à tous les Français de survivre. Il y a toujours une allocation, pour nous permettre de patienter, pour éviter qu’on en vienne aux mains. A 56 ans, et sans vouloir jouer les pères, je sais tout, j’ai tout vu, je jette un regard plutôt pessimiste sur le devenir de vos propositions. Malgré tout, je vous propose une « petite » stratégie, pour essayer, à terme, de changer le mode électoral. Puisqu’il faut appartenir a un parti pour se faire élire, recueillir des signatures, pourquoi ne pas utiliser la ruse du cheval de Troie ?