Personnellement, j’accorde ma confiance au Mpep et à l’UPR car je ne raisonne pas de façon tactique ou pour être plus précis, je ne pense pas que le changement sera de nature électorale. Donc autant faire confiance aux gens les plus précis et les plus pédagogues, car j’ai horreur qu’on m’enfûme.
Maintenant du point de vue tactique, le F.N n’a aucune chance, et ça fait 30 % qui orbite autour des 15 %. Et cela tient à plusieurs raisons :
1) Diabolisation constante des merdias, mais en partie justifiée sur certains sujets
2) Programme extrêmement clivant ne pouvant pas fédérer la gauche traditionnelle
3) Aucun réseau du F.N dans les syndicats et le fonction publique
4) Positions défendues qui même chez les eurosceptiques qui refusent l’étiquette « droite/gauche » sont intenables (peine de mort, piques islamophobes, etc)
Donc du point de vue tactique, le Front de Gauche est le mieux placé à la seule conditions que certaines lacunes programmatiques soient revisitées par ses propres militants et si possible, que Mélenchon soit écarté car il divise énormément les Français par sa personnalité.
1) Le Front de Gauche a les syndicats et une bonne partie de la fonction publique avec lui.
2) Programme socio-économique performant
Ce qui pêche, c’est clairement « l’alter-européïsme » et les vues trop angéliques sur les questions migratoires et de sécurité publique. Mais si justement les sympathisants du F.N poussaient pour qu’un débat franc soit ouvert pour conditionner un changement de bord stratégique de leur part, alors les choses avanceraient dans le bon sens selon moi.