Tous ces débats sont en partie dépassé.
Les collectifs LGBT belges popularisent les thèses d’un chercheur qui effectivement tendent a démontrer que pour une part,l’homosexualité serait déterminée par une insuffisance hormonale dans les premières semaines de la grossesse, et que même ce serait une sorte de réaction de rejet immunologique par le corps d’une mère, lie a une sorte de stress.
Pour eux, cela renforce l’idée que l’on a affaire a une nature et non a un choix.
Mais des lors qu’on a affaire a une question hormonale, cela signifie potentiellement un choix possible pour les parents. Diagnostic et traitement le cas échéant.
Réactions extrêmes évidemment. Il y a ceux qui se réjouissent d’avoir la preuve du caractère naturel de la chose, et ceux qui pressentent que cela pourrait entrainer une réduction importante de l’homosexualité et s’en inquiètent. Dans le troisième article cite, certains pensent même que les droits de l’homme devrait permettre de s’opposer a la recherche scientifique. L’obscurantisme motive au nom de la modernité. « Même si c’est vrai et démontré, il faut le contester au nom de nos croyances ». « De telles recherches sont elles utiles » ?
Il est évident qu’il existe des mères qui ne souhaitent pas pour leur enfant si elles ont le choix qu’il soit homo. D’autres peut être au contraire. Leurs désirs peut il avoir droit de cite ou doit il être interdit ?
http://luclebelge.skynetblogs.be/archive/2010/01/20/biologie-de-l-homosexualite-le-nouvel-ouvrage-du-pr-jacques.html
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/04/l-homosexualite-est-genetique-selon-un-chercheur_1301366_3244.html
http://www.minorites.org/index.php/3-lagence/745-naitre-ou-ne-pas-naitre-homosexuel-est-ce-la-question.html
La question importante n’est donc peut être plus tellement de savoir si on accepte différents modes de sexualité, mais au nom de quoi on aura ou non le droit de faire un choix pour son futur enfant. La société doit elle respecter la liberté des parents / la nature potentielle de l’enfant ? Une réaction « immunologique » du corps de la mère doit elle être considérée comme une « maladie » ? le traitement doit il être rembourse par la sec soc.
Si il s’avérait qu’une grande part de l’homosexualité s’explique par des questions hormonales pendant la grossesse, que la plus part des parents fassent le choix de privilégier des naissances potentiellement hétéros, quid ?
SI un diagnostic est possible,mais pas un traitement, devra-t-on autoriser des avortements, comme pour les autres embryons a ce stade, les interdire pour les seuls cas d’homosexualité ? Pourquoi ? Pourra-t-on parler de « génocide ».
Verra-t-on une alliance des catho pro vie et des homo militant contre l’avortement ?
Le caractère partiellement absurde de certaines de ces questions montre a mon avis qu’on a pas pris assez le temps de la réflexion sur ces questions dans le cadre de la preparation de la Loi taubira.