Clin d’œil à Jerome . Etant comme les chats, j’ai eu plusieurs vies, et avant d’être photojournaliste, je fus conducteur routier en international durant 14 ans, et titulaire de la capacité de transporteur routier.
J’ai donc sillonné l’Europe et la Scandinavie, à une époque où la route était encore ‘’vivable’’. En 1976, notamment je travaillais dans la plus grande entreprise de transport d’Europe dont le siège était à Vitrolles, banlieue de Marseille.
En ce temps-là, je chargeais chez BASF à Ludwigshafen en Allemagne ,24 tonnes de méthylformiat (matière dangereuse entrant dans la composition des bandes de cassettes) à destination de Barcelona à El Puerto.
Immense terrain vague sous douane, où étaient parqués tous les semi remorques des quatre coins d’Europe, en attente de dédouanement. A l’époque nous étions en TIR (panneau bleu à l’avant du tracteur et à l’arrière de la semi , avec les plaques étiquettes reproduisant le symbole du danger de la classification ADR- Accord Européen sur le transport international des marchandises dangereuses par route)
Tous les matins à 9h, les douaniers espagnols procédaient à l’appel des camions prévus pour leur dédouanement. Il faut savoir qu’à l époque la douane fermait à 14H, et, c’était le fameux « Aduana mañana ! ».
Il fallait cultiver la patience, car l’on était bloqué durant de longs jours. (Certains conducteurs à bout, abandonnaient leur véhicule après plus d’une semaine d’immobilisation et rentraient par leurs propres moyens). D’autres, dont je faisais partie, après une semaine de sorties nocturnes ( c’est d’ailleurs dans un petit restaurant, qu’avec des routiers espagnols, j’ai appris à jouer aux dominos), se dirigeaient au n° 4 de la via Layetana, 1er étage, où ONATRA possédait un bureau, pour y demander une avance sur frais de route. L’inaction professionnelle avait une influence sur la fonte rapide de la peseta.
Ce temps est bien révolu, c’était l’époque héroïque.
@Olivier. Il est regrettable que dans votre papier, vous n’ayez pu citer les statistiques d’accidents en lesquels sont impliqués les routiers, en opposition avec celles des VL.
L’on serait bien étonné…
Par ailleurs, les intervenants dénonçant les camions qui roulent le WE, ils feraient mieux de s’informer. Car les PL qui roulent les WE sont titulaires de dérogation transport alimentaire, pour que les ‘’locdus’’ qui acceptent avec soumission de se trouver dans les bouchons traditionnels et déblatèrent sur les camions qu’ils croisent, sont les mêmes qui dès le lundi, foncent à l’hyper du coin acheter leur yaourt bifidus…
La société est ainsi faite. Qu’on le veuille ou non, elle est constituée d’êtres endormis et inconscients : d’êtres indifférents à la sentence commune.
29/05 09:35 - Bilou32
Pardon, la MB qui balance 25 % de la récolte, çà ferait 2.5 t de maïs laissé au champ ! En (...)
27/05 08:42 - spark
Je vous laisse réfléchir sur votre commentaire. Y a du boulot !!!!
27/05 08:35 - olivier cabanel
spark mais justement, si le cas extrême est possible, le cas « normal » le serait encore (...)
27/05 08:29 - spark
Vous me parlez de cas extréme. Là je vous parle de ce qu’il se passe en (...)
27/05 08:24 - olivier cabanel
spark c’est pourtant ce que les japonais avaient envisagé quelques jours après la (...)
27/05 08:16 - spark
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