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Commentaire de loph

sur Tout va très mal, madame la Banquise...


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loph loph 27 mai 2013 12:32

Merci O. Cabanel pour la publication de cet article.


Je reste impressionné par sa qualité.

Je poserai toutefois cette question. Puisque nous savons suivre des voies nous éloignant des simples règles naturelles, que nous nous proposons de continuer à exploiter d’autres ressources comme ici le méthane, et que ce faisant, nous avons une influence déséquilibrante sur le milieu ambiant, devons-nous malgré ça poursuivre une croissance qui n’a d’intérêt que pour l’existence de la bien mal nommée (selon moi) civilisation ?

Si d’aventure, nous poussons trop loin nos avantages qui nous sont procurés entre autres par nos capacités d’êtres intellectuellement actifs, ne faudra-t-il pas à un moment revenir aux seules règles assurant l’existence de la vie sur terre au risque sinon de dérégler durablement la cohérence naturelle ? Et donc abandonner ces exploitations corrompant l’équilibre même des écosystèmes, et qui d’ailleurs ne nous font nullement échapper à la révolution terrestre et à ses conséquences attendues ? Apparemment, les temps que nous vivons laissent apparaître des signes tangibles de dérèglement général ne laissant plus de doute sur leur véracité. Et si cela se trouve, mes enfants (2 et bientôt 7 ans) devront se mesurer à des changements tels que nous les avons connu par exemple avec l’avènement de l’automobile, mais dans un sens inverse !

Pour ma part, je suis bien trop conscient de ce que ma vie est précaire pour me sentir légitime à user de la nature comme si nous devions vivre soit éternellement, soit en considérant qu’il n’existe pas de limite à la course activiste que nous avons entamée.

Bref, je reste sceptique quant à la poursuite d’un système qui finalement provoque tant de complications indésirables...
Le milieu où nous vivons n’a, lui, que faire de nos préventions, il pâtit directement de ce qu’on lui fait, sciemment ou inconsciemment. Et il en retire immédiatement les conséquences, même si celles-ci ne nous sont pas perceptibles instantanément.

Pour conclure, continuerons-nous de donner un sens particulier autre que celui qui depuis des millénaires affecte la réalité ?
 smiley smiley smiley smiley
Ça m’a l’air hélas assez prévisible, vu la Chine, vu les États-Unis, vu nos œillères de dimensions collectives, vu la précarité et la brièveté de nos existences au regard de l’âge de la planète par exemple, et cætera, et cætera, et cætera.

Bien cordialement O. Cabanel,

loph

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