Bonjour Gordon ,
je viens de lire l’ article alors qu’ hier soir juste j’ ai regardé le lien .
C ’est une histoire très rigolote que vous racontez là , et faire avaler du chat à deux poulets matou a fait plu .
Me souviens bien du maréchal-ferrant de mon petit village , son travail avait une autre
allure que le mécano qui change les disques des freins .
Hennir ou klaxonner , faut choisir .
Cette région de Chalon je l’ ai souvent fréquentée , se tenant un marché
le vendredi ainsi que le dimanche et d’ autres petits marchés aux alentours .
La rue aux Fèvres et la place Saint Vincent séparés par l’ église saint Pierre
font un très joli parcours .
Vous parlez de saint Véran ce petit blanc de la région , parlons aussi du Viré ,
un des meilleurs vins blancs du monde . Je connais la-bas un viticulteur qui sait
faire de première .
Autrement , le reportage a de formidable la façon d s’ exprimer des gens d’ alors .
Clope au bec on devine les doigts jaunis par la nicotine , les commentaires
placés dans leur contexte valent tous les scénars des meilleurs faiseurs , ayant
la vertu du pris sur le vif .
Vous avez cité le marché de Louhans du lundi matin qui reste une expression
encore actuelle de la vraie ruralité . Par petits groupes les anciens démontent le
monde qu’ ils avaient refait quand ils avaient 20 ans avec leur parler à eux
c ’est à dire patois . On y trouve canards oies poulets pigeons pintades
lapins et la plupart des animaux de basse cour . Des selliers chez lesquels
l’ usager du cheval fera emplette . Et aussi des vieux bistrots dans lesquels vers
9 heurs les camelots se regroupent pour casse-croûte et canon de blanc . Une ambiance de vie comme alors .
Pas trop loin après le marché de Pierre de Bresse , beaucoup plus petit
mais bien dans la campagne .
Merci Gordon pour cette histoire ferrante et maréchalesque .