« Il y a quelques semaines, un patient n’était pas satisfait de son certificat médical, alors il m’a craché dessus. Il voulait une semaine de plus et a essayé de me frapper »
« Une autre fois il y avait un patient qui voulait que je le soigne mais pas que je l’examine. Donc quand j’ai commencé à vouloir regarder son pansement, il m’a frappée »
Maéva Delaveau, médecin urgentiste
« L’un d’eux, qui ne supportait pas d’attendre, a cassé une porte à coups de poing, Deux vigiles de l’établissement ont été blessés dans l’altercation. »
Gilles Halimi, directeur de l’hôpital.
« Dimanche, un homme mécontent d’un certificat médical a menacé le médecin qui l’avait soigné de revenir « avec une kalachnikov s’il n’obtenait pas le nombre de jours d’arrêt souhaité. Il est actuellement recherché par les services de police, qui ont ouvert une enquête radicale sexialiste. »
Philippe Jean, chef du service des urgences
« Il faudrait une sécurité plus soutenue, par exemple des renforts de police de temps en temps, parce que face à nous on a des gens armés »
Virginie Louviaux, infirmière
« la violence urbaine est désormais importée à l’hôpital. Il n’y a plus de respect de l’institution. »
Docteur Jean
« j’ai la boule au ventre au moment de prendre mon service »
Infirmière anonyme
http://www.liberation.fr/societe/2013/03/05/violences-aux-urgences-exasperation-a-l-hopital-nord-de-marseille_886428
Extraits de ’La médecine coloniale à Marseille’ Ed. du benêt :