@ Alinea :
1) le GMT, impulsé par la commission européenne, démontre bien que la réorientation de l’UE ou de l’Euro est une chimère : quel est le peuple qui a demandé de faire avancer ce sujet ? en france il n’en a jamais était vraiment question. Et les institutions européennes n’envisagent pas un seul instant d’associer réellement les gouvernements (voir la façon dont la France s’est faite jeter lorsque Hollande a timidement levé le doigt pour défendre l’exception culturelle français par un Barosso lui rappelant que la France devait d’abord mener ses réformes structurelles avant de pouvoir avoir un quelconque droit de parole...). Et encore moins de consulter les peuples. L’UE est faites pour imposer la domination de la classe capitaliste, en profitant du rapport de force très défavorable aux travailleurs qu’elle institue.
Je pense donc que cela va faire réfléchir nos camarades du FdG qui rèvent de réformer cette UE, et qui nous dise que l’UE est indispensable pour peser face au USA, alors même que l’UE (comme l’OTAN) n’est qu’au service des USA. De fait, je vois pas comment le FdG va pouvoir nous refaire le coups de 2005 (le fameux plan B) sur le GMT puisque c’est encore plus évident qu’il n’y a rien à négocier. De deux choses l’une, soit ils obtiennent un référendum et il va falloir expliquer pourquoi ils défendent une UE qui veut imposer de façon autoritaire un tel accord et comment ils feront respecter le vote alors qu’en 2005 l’UE s’est assis dessus, soit ils ne l’obtiennent pas (le plus probable) et dans ce cas comment continuer à raconter qu’une europe sociale est possible avec le GMT.
2) et de fait, avec les contacts que j’ai avec les camarades du FdG, mais aussi avec ce que l’on peut lire sur la toile (et notamment les commentaires sur les réseaux sociaux et les blogs), ou encore les positions tenus par les intellectuels (Sapir, Lordon, Todd, et maintenant Weber), on voit que la ligne « défense de l’UE et de l’Euro en espérant obtenir une réorientation sociale » est de plus en plus contestée dans la mouvance FdG.
enfin, au niveau international, la ligne du FdG est de plus en plus isolée : Die Linke s’interroge sur la sortie de l’Euro, au Portugal, en Espagne, en Grèce les partis communistes se prononcent pour la sortie de l’Euro. Et c’est le cas de beaucoup de partis communiste en europe...
Reste Syriza dont le chef refuse d’adopter la ligne « aucun sacrifices supplémentaires au non de l’Euro », qui compte sur l’aide de Hollande et a été donner des gages à Schlauble et aux USA....