@ Aldous
[Robespierre, inventeur du terrorisme politique, exterminateur des
Vendéens, qui en dépit de ses crimes ignobles est toujours presenté
comme un heros positif a nos gamins.]
Lisons donc un passage de cet ignoble massacreur de Robespierre, histoire de bien nous rappeler l’abominable idéologie macabre de ce sinistre individu (normalement, là, vous devez déjà détester Robespierre et le vouer aux gémonies, ensuite, vous devez arrêter de lire - surtout ne pas lire un texte de lui car vous risqueriez d’être contaminé par ses idées sulfureuse (car en plus d’être assoiffé de sang, il est bien connu que ce Monsieur de Robespierre était un sorcier qui pratiquait la magie noire, et par conséquent, ses écrits ont une dimension magique et envoutante qui risque de happer l’esprit des braves gens).
(vous aurez été avertis ...)
« La source de tous nos maux, c’est l’indépendance absolue où les représentants se sont mis eux-mêmes à l’égard de la nation sans l’avoir consultée. Ils ont reconnu la souveraineté de la nation, et ils l’ont anéantie. Ils n’étaient, de leur aveu même, que les mandataires du peuple, et ils se sont fait souverains, c’est-à-dire despotes, car le despotisme n’est autre chose que l’usurpation du pouvoir souverain.
Quels que soient les noms des fonctionnaires publics et les formes extérieures du gouvernement, dans tout État où le souverain ne conserve aucun moyen de réprimer l’abus que ses délégués font de sa puissance et d’arrêter leurs attentats contre la constitution de l’État, la nation est esclave, puisqu’elle est abandonnée absolument à la merci de ceux qui exercent l’autorité.
Et comme il est dans la nature des choses que les hommes préfèrent leur intérêt personnel à l’intérêt public lorsqu’ils peuvent le faire impunément, il s’ensuit que le peuple est opprimé toutes les fois que des mandataires sont absolument indépendants de lui.
Si la nation n’a point encore recueilli les fruits de la révolution, si des intrigants ont remplacé d’autres intrigants, si une tyrannie légale semble avoir succédé à l’ancien despotisme, n’en cherchez point ailleurs la cause que dans le privilège que se sont arrogés les mandataires du peuple de se jouer impunément des droits de ceux qu’ils ont caressés bassement pendant les élections. »
Robespierre, 29 juillet 1792