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Commentaire de André-Yves Portnoff

sur La crise, une affaire de valeur(s)


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André-Yves Portnoff 30 mai 2013 19:21

Spartacus justifie le propos de Marcel Boiteux, qui me disait regretter d’avoir conseillé à Pompidou d’introduire l’enseignement de l’économie dans les écoles, tellement cette discipline est mal enseignée...Ce commentaire agressif et péremptoire montre combien il est difficile de lire ce qui est écrit lorsque l’on a été formaté par l’école néolibérale, à ne pas confondre, cher Spartacus, avec le libéralisme (politique ? économique ?) qui a fait avaler des baliverne, comme le culte d’un marché « parfait », successeur du jugement de Dieu, (mais avec le Veau d’or comme divinité). M Boiteux rappelle que le marché parfait n’existe pas, en raison déjà des coûts de transaction (cf Coase, prix Nobel). Je rappelle aux chantres des bilans que ceux-ci sont l’image (souvent fausse) de la santé d’une entreprise mais n’annonce pas qu’elle va peut-être s’effondrer demain. En 2000 le bilan de Kodak était excellent. La chute commençait, faute d’innovation, en 2001 et la faillite arrivait en 2012. Seule une analyse par les facteurs immatériels niés par les néolibéraux l’aurait montré. Co-auteur du premier rapport français sur l’économie de l’immatériel (1983), j’y citais déjà l’analyse de la valeur. Spartacus sera peut-être rassuré en apprenant que le gouvernement américain, néomarxiste sans doute...impose l’usage de l’analyse de la valeur : http://bahiabejar.blogspot.fr/2013/05/saviez-vous-que-lanalyse-de-la-valeur.html?goback=.gde_4331521_member_245274984 Et qu’il lise le Financial Time, sans doute marxiste aussi puisqu’imprimé sur papier rose, qui fait campagne depuis un an et demi pour un capitalisme de long terme respectant toutes les parties prenantes, et acceptant des régulations...


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