J’ai déja répondu 100 fois sur cette question de l’Europe. La rupture essentielle c’est la rupture avec le système capitaliste et toutes ses institutions, nationales ou supra nationales. Je n’envisage pas une seule seconde qu’il soit possible de sortir de ce système pacifiquement, par les urnes,, et encore moins en
s’acoquinant avec des fractions bourgeoises décidées à maintenir la
société d’exploitation....
Une révolution qui socialise les banques et les moyens de production s’affranchit immédiatement de cette Europe capitaliste et de tous ses traités iniques et les forces armées impérialistes de l’OTAN sont dirigées vers elle et la sortie de cette coalition impérialiste est automatique... Tous les traités deviennent immédiatement des chiffons de papier et plus de pays seront impliqués mieux ce sera. Pour les autres nations qui resteraient sous la coupe de l’oligarchie grande serait la valeur d’exemple d’un ou de plusieurs soulèvements dans des pays européens voisins...
Le CNR historique fut un compromis entre le PCF et la bourgeoisie
gaulliste, en grande partie possible parce que la Résistance communiste
était en armes, armes qui auraient d’ailleurs pu mieux faire que de se
placer à la remorque du pouvoir politique de la droite gaulliste qui en fait
dirigeait l’essentiel....
Aujourd’hui cette même droite n’est pas intéressée à juguler par un
nouveau compromis « historique », un nouveau CNR, une possible insurrection communiste
que quelques dissidents du PCF et un politicard nationaliste ne peuvent bien sûr pas mettre en balance....
Aussi ce nouveau CNR par les urnes et légaliste relève de l’utopie à une époque où
il s’agit pour les bourgeoisies du monde entier de faire face à la
« crise » du capitalisme en la faisant payer à leurs propres peuples
afin de maintenir leur taux de profit...
Face à cette offensive généralisée les prolétariats doivent chercher à
s’unir entre eux et non pas à se diviser en cherchant une improbable
alliance auprès de leurs exploiteurs bourgeois. Le repli derrière les
frontières nationales, en liens avec les représentants politiques du
patronat, repeints en « patriotes » et camouflés derrière le drapeau
tricolore, n’est de nos jours qu’une fumisterie de plus pour pérenniser
la vieille société d’exploitation capitaliste.
Expropriation des exploiteurs capitalistes et des banquiers !
Partage du temps de travail !
partage des richesses !