Primaire UMP : deux candidats contestent la régularité du scrutin.
Quelques heures après le début du vote électronique pour désigner le candidat de l’UMP aux municipales dans la capitale, l’un des candidats, Pierre-Yves Bournazel, a demandé la « suspension du scrutin ».
Un autre candidat, Franck Margain, demande de son côté « l’annulation des résultats, si les nombreuses irrégularités sont prouvées ».
A peine lancée, la primaire de l’UMP à Paris est-elle déjà terminée ? Depuis que la rédaction de metronews a démontré qu’il existait des possibilités de fraude électorale en faisant voter à leur insu plusieurs personnes, les réactions déferlent. Quelques heures après le début du scrutin, en principe ouvert jusqu’à 19 heures lundi, Pierre-Yves Bournazel a demandé vendredi sa suspension. Le conseil supérieur des primaires doit se réunir samedi à 16h selon un des candidats.
Dans une réunion improvisée sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, le candidat Pierre-Yves Bournazel exige en effet la « suspension immédiate » de l’élection. Il dénonce le manque de fiabilité du scrutin avec de nombreuses usurpations d’identité possibles, et les « multiples problèmes techniques » liés au vote. Pierre-Yves Bournazel accuse également NKM de « continuer à faire campagne, alors que le scrutin est ouvert ». Selon lui, l’ancienne ministre a « organisé des bureaux de vote physiques », alors que la fédération excluait cette possibilité.
Contacté par metronews, un autre candidat Franck Margain trouve quant à lui « inadmissible » que NKM poursuive sa campagne avec une dizaine de « points de rencontre pour inciter les gens à voter ». « Si ces faits sont avérés, il faut déclarer le résultat de l’élection illégitime et refaire un vote papier cette-fois-ci », déclare-t-il.