Karol, encore un petit nouveau né aujourd’hui ! Décidément, c’est une épidémie ! Agoravox est noyauté par le néolibéralisme ?
Je note pour commencer,
L’auteur écrit : ’’Si nous ne voulons pas que la prophétie cynique (voir ma note *), qui effleura dans
le cerveau des membres de la fondation Gorbatchev, se réalise, alors il
faudra bien, pour partager le travail rémunéré et diminuer le nombre de
demandeurs d’emplois, faire en sorte qu’un revenu complémentaire
d’existence assure la sécurité financière que tout citoyen est en droit
d’attendre.’’
Et pour soutenir cette relation de cause à effet saugrenue, l’auteur déroule sous nos yeux, non pas un raisonnement mais ce qui s’appelle une ’pétition de principe’ comme d’habitude dans les articles nés dans les chaudrons du libéralisme.
La novlangue, c’est le retournement du sens. L’auteur veut nous vendre l’idée que c’est l’ombre qui déplace le marcheur.
Si Les politiques de relance ou d’austérité ont montré leur inefficacité, c’est pour deux raisons : la relance par l’offre fondée sur la théorie grotesque du ruissellement est grotesque dans un contexte de surproduction, c’est clair. Quant aux politiques d’austérité, elle ne sont que des clones, parents pauvres des premières, puisque l’une et l’autre sont anti-keynesiennes.
Les gains de productivité sont la propriété des travailleurs et du capital.
Ils sont confisqués par le capital au détriment des travailleurs :
c’est un abus de pouvoitr. Réclamer un revenu universel prélevé sur les
plus-values, c’est cautionner cet abus de pouvoir et le préjudice fait
aux travailleurs.
La seule justice, c’est de d’utiliser les gains de productivité pour réduire la pénibilité du travail.
Ce faisant, plus de personnes pourront accéder au travail, résolvant
du même coup le chômage dont les taux excessifs sont dus à un choix
historique, délibéré et consensuel entre le patronat et des syndicats.
note * : cette citation
je l’ai postée là il y deux jours, là :