Bonjour Karol,
Votre billet vient s’ajouter – à la bonne heure ! – à ceux déjà publiés sur agoravox, pour une cause juste et profondément humaine.
Les opposants les plus hostiles à cette mesure humanitaire pour lutter contre l’exclusion et la pauvreté avancent des arguments de clivage politique, droite-gauche, libéralisme-dirigisme, bref, clivage entre deux doctrines purement idéologiques, au détriment de la raison humanitaire.
Faire preuve d’empathie pour les femmes et les hommes éliminés du système du fait des gains de productivité est en effet une qualité oubliée dans la politique des gauches et compagnie. Alors si les libéraux défendent cette cause, sur ce point je me rallie à eux, comme je peux m’en désolidariser pour d’autres causes ou valeurs. Idem pour les idéaux et objectifs promus par quelque parti politique que ce soit.
Pour le financement de ce revenu de base, des économistes d’obédiences plurielles ont proposé plusieurs scénarios. La mise en place de cette solution pour réduire les ravages sociétaux engendrés par la pauvreté ne laisse donc que l’embarras du choix. La question est de savoir qui paiera, parmi les producteurs de richesses : les esclaves, ou leurs maîtres ?
Merci pour ce nouveau petit coup de marteau répété sur le clou du Revenu de Base qui finira bien, souhaitons-le, par s’enfoncer dans le crâne des irréductibles ennemis des « privés d’emplois », jusqu’à les stigmatiser, les accusant de fainéantise.
Bonne journée à tous.