Les résolutions de l’Assemblée Générale des Nations Unies n’ont qu’un rôle de recommandation. Seules les conclusions adoptées par le Conseil de sécurité sont exécutoires à condition qu’un des membres permanents n’oppose pas un veto (ce qui fut fait par la France concernant la question de Mayotte). En cas d’accord, celui-ci n’est pas pour autant marqué par l’envoi des Casques Bleus ou l’action légitimée d’une coalition ou d’un Etat.
Concernant la question de « l’île comorienne de Mayotte », il serait trop simpliste d’appliquer la seule règle de l’indépendance dans les frontières du colonisateur. En poussant cette logique, sous l’appellation « Madagascar et dépendances » (1912), les Comores pourraient être malgaches ! Tenons compte aussi que ce principe s’oppose à celui qui garantit qu’un peuple a le droit de disposer de lui-même et clairement énoncé dans la Charte des nations Unies.
Aussi est-il vraiment insupportable de n’entendre que le seul argument « onusiste » des tenants des Comores à quatre, asséné d’autorité, sans discussion, dans une forme si malsaine ! Considérez au contraire ma prise de parole en tant que participation au débat, un éclairage aussi discutable que contestable et surtout pas une position bloquée.