L’auteur de ce billet démontre qu’il faut sortir de l’amalgame – con fusion – entre :
– le néocapitalisme mondialiste monstrueux, broyeur des libertés, des responsabilités individuelles, des diversités humaines, pourvoyeur d’inégalités, d’exclusions et de divisions sociales pour mieux régner.
– le libéralisme, pourvoyeur de libertés et de responsabilités individuelles, humanistes respectueux des différences dans la diversité humaine, autant que des valeurs égalitaires en droit et devoir pour assurer la cohésion sociale.
À croire que l’abbé Pierre était un libéral pur et dur, lui qui n’a jamais participé à la lutte des classes, pas plus qu’à combattre les inégalités. Sa vie, il l’a consacrée à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Va-t-on bientôt nous dire que la communauté d’Emmaüs est une agence du MEDF ? Les Emmaüs se foutent totalement des idéologies, fussent-elles de droite ou de gauche. Ils revendiquent seulement le droit à vivre dans la dignité, dans la différence, et le respect des particularismes individuels. Autrement dit, la liberté d’exister, sans se soumettre au dictat du formatage d’une quelconque pensée unique.
L’autoroute médiatique est la voi(x et e) facile pour les bobos lobotomisés, incapables de penser autrement qu’en mode citation des propos d’idéologue, idoles politiques qui – dixit ces bobos – font autorité. Bref, des soumis à « ce qui fait autorité ». Désolé pour ceux qui se sentent visés, encore que rien ne les empêche de se remettre en cause (plutôt que continuer à se mentir à eux-mêmes pour éviter de reconnaître leur erreur).
L’égalité, dans l’hypothèse improbable de son avènement, ne pourrait qu’être imposée par la volonté législative. En réalité, c’est une utopie des idéologues qui la prônent et la vendent aux faibles pour calmer les sentiments de culpabilité que leur cupidité impose à leur conscience.
L’égalité est incompatible avec la lutte des classes, car elle impliquerait qu’il n’exista plus aucune classe (en Inde on ne parle pas de classe, mais de caste. C’est du pareil au même).
Or, ce sont les mêmes forcenés que l’on retrouve sur les deux fronts :
– front de la lutte des classes,
– front de la lutte contre les inégalités.
Et ceux-là, au non de la défense de leur statut de bobo-classe-moyenne, montent au créneau pour dénoncer toute mesure de lutte contre la pauvreté qui diminuerait les inégalités... entre eux et ceux de la classe en dessous ! Des tartufes, prêts à trouver dans la littérature politique l’idéologue illuminé qui confortera leur position.
Au bout du chemin de l’antilibéralisme, c’est la victoire assurée du néocapitalisme mondial, et son dirigisme tout puissant et absolu. La suite ? = Disparition des valeurs qui fondent notre civilisation, déni des différences, alignement mondial des peuples, théorie du genre, etc.
Au final, les antilibéraux sont les idiots utiles du néocapitalisme mondialiste. Ma mentalité de résistant m’impose de lutter contre ces idiots utiles, et à me rallier au peloton des libéraux.
Au risque de subir un lynchage par les fous des gauches (les susnommés idiots utiles), je n’exclus pas de soumettre un prochain billet dans ce sens.