Mercredi après-midi, vers 17 heures, nous nous sommes rendus,
Arthur, Dylan et moi, à une vente privée de vêtements rue Caumartin », écrit ainsi un certain Mathieu*, membre d’Alternative libertaire (que Libération
n’a pas pu joindre directement). Y étaient vendue notamment des
fringues Fred Perry, une marque populaire chez les skinheads, mais aussi
chez les antifas.
« En sortant du lieu, Arthur et moi avons croisé trois skinheads
néo-nazis arborant des t-shirts « white power » et « blood and honor ». Nous
les avons vus glisser dans leur sac à dos des coups de poings
américains, avant de rentrer. Dylan qui n’était pas encore sorti, les a
apostrophés, ulcéré par leur panoplie. Nous en sommes restés-là », continue Mathieu.
C’est là que cela se complique et qu’apparaît Clément Méric. Selon
Mathieu, le jeune étudiant était en retard et ses amis ont décidé de
l’attendre et de le prévenir de la présence de « néo-nazis » : « Un
des vigiles est venu nous voir pour nous demander de ne pas déclencher
de bagarre devant le magasin. Nous lui avons promis que nous ne
comptions pas nous battre, ce qui était vrai au regard de la
configuration (gros sacs, caméras et de nombreux passants). Nous avons
également signalé que les skins portaient des armes sur eux et le vigile
nous a dit qu’il allait les fouiller et les remettre aux deux policiers
qui étaient présents sur les lieux ».
Effectivement, selon le Point.fr,
quelques minutes avant le début de l’opération, des membres de la Bac
étaient eux-mêmes à cette vente privée, avant de partir. Pour Mathieu, « quelques
minutes plus tard les deux policiers sont ressortis seuls, et derrière
les vigiles, cinq skins ont quitté les lieux. Ils se sont dirigés vers
nous. Ils nous ont encerclés, sortis des coups de poings américains et
se sont jetés sur nous. Nous ne nous attendions pas à un tel
affrontement, mais nous ne pouvions pas fuir, littéralement dos au mur.
Clément a été touché au visage par un coup de poing américain. Nous
avons finalement réussi à les faire fuir, mais trop tard ; Clément est
mort sur le coup ».
http://www.liberation.fr/societe/2013/06/06/mort-de-clement-meric-les-skins-se-sont-jetes-sur-nous_908775
Pas la peine de chercher des excuses à vos amis nervis criminels le Chat. Ils ont tué avec des armes un homme désarmé. Qui plus est ils les attendaient pour chercher la bagarre.
n’importe quel républicain ne peut que condamner ce crime, ne peut que dénoncer ce crime.
Je constate que Le Chat, militant FN, lui le cautionne. Ce qui dément les discours hypocrites de MLP et montre son vrai visage