L’analyse générant ce classement pourrait être pertinente si celui-ci intégrait la véritable définition du « bien vivre », car les critères sont parfois diamétralement différents d’un individu à l’autre.
Depuis le plus jeune âge, et depuis 40 ans l’individu évolue dans cette notion de « REUSSIR DANS LA VIE », portée par l’effet de compétition récurrent qu’on inculque dès le plus jeune âge à l’école, quitte à broyer son voisin (c’est pas grave), la course au pognon légitimée par la nécessité de consommation que nous assène cette télé abêtissante (devenue d’ailleurs consumérisation) et notre système éducatif « élitiste » qui s’est adapté à cette doctrine en véhiculant que la réussite en son sein est seule gage de bien être dans la vie à travers l’acquisition d’un savoir permettant d’atteindre les métiers les plus rémunérateurs !!! Tout cela prouvant une fois de plus que le diable argent est devenu une fin et non un moyen.
Et j’ai la conviction que si l’individu recentrait ces objectif de façon plus naturelle, cette démarche l’amènerait à penser plutôt « REUSSIR SA VIE » qui me semble autrement plus sensé et qui nous permettrait d’amorcer un virage différent en reconnaissant les valeurs de chacun qui sont différentes , même si elles ne sont pas reconnues par notre système qui formate trop et qui finalement fabrique des clones forcément voués à se concurrencer plutôt que se compléter.
Mais c’est sur qu’avec qu’une majorité de gens qui bavent inlassablement devant la dernière Audi ou l’équipement du salon dernier cri , c’est clair qu’on est pas sorti de l’auberge et nos enfants encore moins...
On a associé bien trop vite à l’humain la caractéristique qu’est l’intelligence...
Et ça reste un avis bien entendu.