Selon Serge Ayoub, « trois jeunes hommes et une fille, la compagne de l’un des jeunes » se sont rendus « normalement » à une vente privée dans le quartier Saint-Lazare :
« Ils ont été pris à partie par cinq militants d’extrême gauche qui
leur ont promis de les massacrer à la sortie. Le service d’ordre de la
vente privée en a été témoin. Il a proposé à ces trois jeunes plus la
gamine d’attendre [...].
La sécurité est descendue pour demander aux jeunes d’extrême gauche
de s’en aller. Au bout d’une demi-heure d’attente, la sécurité leur a
proposé (aux autres jeunes, NDLR) de descendre en disant que cela
s’était calmé [...].
Quand ils sont descendus dans la cour – la vente se situait dans les
étages –, les jeunes d’extrême gauche les attendaient. La sécurité est
sortie une deuxième fois pour les accompagner dehors [...].
Un peu plus loin dehors, ces cinq jeunes hommes les attendaient
encore. À ce moment-là, les jeunes d’extrême gauche ont porté les
premiers coups, en tout cas il y a eu une bousculade[...].
Les trois n’avaient qu’une seule envie c’est de s’en aller, de partir. »
Selon Serge Ayoub, « il y a une responsabilité » à faire porter « sur des gens comme Mélenchon » parce que « ce sont eux et les gens d’extrême gauche qui incitent à la haine depuis des mois et des années » :
« Ce n’est pas anodin de s’appeler “chasseurs de skins”, ce n’est pas
anodin de se dire “antifa”, ce n’est pas anodin de chercher partout à
lutter contre un fascisme qui n’existe pas »
http://www.lepoint.fr/societe/agression-d-un-militant-le-leader-du-groupe-skin-accuse-l-extreme-gauche-06-06-2013-1677089_23.php