Mais comme nous partageons de toute façon le même milieu ambiant, si celui-ci vient à se dégrader à cause d’une trop forte pollution par exemple, chacun, pris en tant qu’organisme vivant en pâtira.
Ces différences de statuts sociaux escamotent trop ce que nous sommes initialement. Et tendent à nous détourner d’une vision globale des choses, dont nous sommes pourtant capables. Ensuite, ce désœuvrement vital a des conséquences plus ou moins marquées : s’individualiser au point de ne plus voir quelles responsabilités nous font endosser les us et coutumes découlant de nos sociétés collectives.
Si à notre niveau individuel, cela ne porte pas trop à conséquence, il faut bien reconnaître que collectivement, il en va autrement...
En tout cas, comme marco1960 le dit, mieux vaut réussir sa vie que réussir dans la vie !
Cela pèse moins sur l’environnement, et conséquemment sur notre qualité de vie... moins aliénée par le fatras que représente notre mode de vie consumériste et excessif à beaucoup de point de vue.
En outre, est-ce que les classes moyennes aisées de gauche ou de droite développent plus leur talents humains, confinées dans leur aspiration à réussir matériellement ? À elles de mesurer où elles en sont, mais je doute que les consommateurs à hauts niveaux de revenus se sentent en phase avec leur milieu ambiant. La course à la consommation ne traduit-elle pas plutôt un malaise ?
Salutations Frabri

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loph