Je ne trouve pas le moins du monde que le FdG soit embarrassé sur la question européenne.
Commencez par lire « Nous on peut » de Jacques Généreux, un des économistes du FdG, de réputation internationale.
Vous verrez qu’ un pays, c’est d’ailleurs le sens du titre de cet ouvrage, peut déjà dans l’Europe telle qu’elle est, retrouver des marges de manoeuvre très importantes pour relancer l’économie et la justice sociale.
Un pays qui tourne le dos à la clochardisation galopante et à la misère organisées par les « socialistes » de droite ultra libéraux au Gouvernement sera davantage écouté qu’un pays qui s’enfonce dans une récession suicidaire.
De plus, il est faux de dire qu’un pays qui résiste et porte des coups à l’ultra libéralisme, ne remportera pas des victoires en désobéissant.
Je me souviens d’un article de deux pleines pages dans la Monde Diplomatique de Bernard Cassen qui faisait l’inventaire des toutes les possibilités bien réelles et réalistes offertes par une désobéissance assumée et revendiquée.
Cela étant le débat au sein du FdG n’est pas figé, ni fermé.
Ce qu’il faut combattre ce n’est pas l’Europe en elle même, mais les politiques ultra libérales absurdes suivies. Mais l’Europe ultra libérale va dans le mur.
Il est évident que dans les deux ans qui viennent l’économie de cette « Europe là » qui n’est pas la nôtre, déjà exsangue, va s’effondrer.
Tous les pays, y compris l’ Allemagne, seront dans une misère noire.
Et c’est donc toute l’Europe qui devra changer de logiciel : abattre la dictature des marchés, répartir plus justement les richesses produites .
L’ Europe entière, malade d’un ultra libéralisme fanatique et suicidaire, va mécaniquement se retrouver dans le caniveau.
Tous les peuples d’Europe devront, car ils n’auront pas d’autre choix, remettre ensemble sur ses pieds, un monde qui marche sur la tête !
C’est à dire mettre l’économie au service de l’homme.