Oui, tu as raison Jimmy. Il serait temps qu’extrême gauche et extrême droite comprennent que ce n’est qu’en mutualisant leur colère qu’ils arriveront à faire bouger les choses. Demosthène disait qu’ils n’avaient rien en commun, mais c’est faux : l’état fort est un point suffisant pour oublier un temps nos (énormes) divergences.
Aujourd’hui, il y a le feu. Notre pays se désagrège, nos élites de tous bords nous ont abandonnés, la finance se repaît tranquillement du cadavre encore chaud.
Vous voulez virer ces empaffés et récupérer notre liberté d’action politique ? Alors les grands, il va falloir s’entendre, au moins provisoirement, il sera toujours temps de s’entre-déchirer après avoir récupéré le pays...
Il n’y a qu’une solution pour faire coexister tout ce petit monde : la démocratie directe.
Plus de partis, plus d’élections, plus de représentants. On fait le boulot nous mêmes, citoyens ne voulant à la base pas du pouvoir, séléctionnés par tirage au sort.
Et on en discute entre citoyens de tous bords à l’assemblée, enfin représentative.
Ca vous irait, ça, amis fachos et gauchos ? Est-ce acceptable par tous ?
Sans ça, nous resterons les éternels mouches du coches, les épouvantails inutiles qui font élire les mêmes pantins sempiternellement...
Je le redis : notre rage est la même. Au lieu de l’utiliser pour péter du fafs, du bougne ou de l’antifaf, virons nos adversaires communs, les vrais responsables de ce merdier, qui doivent être bien rassurés en nous voyant nous déchirer.