Bonsoir Pilou,
« Si le Maire de Lyon, parce qu’il est socialiste, se fait traiter de « fasciste » par les anti fafs, il y a quand même quelque chose qui ne tourne pas bien rond dans les têtes .. »
Et bien le GUD Lyonnais, c’est 40 agressions ces 3 dernières années, pour un total de 500 jours d’incapacités.
Et depuis les « manifs pour tous » ou ils ont été accueilli à bras ouvert, ils redoublent de violence avec une dizaine d’agression récentes.
Par exemple, le mois dernier (source Midi Libre)
«
Agression gratuite et raciste
Samedi vers 3 heures du matin, les deux couples rentraient chez eux à vélo, lorsqu’ils ont été pris à partie par un groupe de jeunes leur reprochant de fréquenter une jeune femme Asiatique.
Très vite, quatre jeunes de ce groupe ont violemment frappé à coups de pieds et de poings les deux hommes à vélo, ainsi que la jeune Asiatique, avant de prendre la fuite en courant. Les deux cyclistes blessés se sont vu prescrire 3 et 15 jours d’interruption de travail (ITT).
»
Ils aiment pas les asiat non plus quoi ...
Le Jeudi 9 mai, un rassemblement non autorisé des Jeunesses Nationalistes est décidé. Qui est-ce que on arrête ? Récit
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Vers 20h, pendant que le rassemblement des néonazis des Jeunesses nationalistes se déroulait place Puvis de Chavanne (6e arr.) [2], les antifascistes ont commençé à se rassembler place Maréchal Lyautey. Alors qu’un groupe un peu plus nombreux arrivait avec une banderole, les flics se sont immédiatement dirigés vers eux, les poursuivant et les encerclant sous la menace des flashballs.
Pendant près d’une heure, les flics, nombreux, ont gardé nos camarades encerclés, les arrêtant un par un, pendant que les encerclé-e-s et les autres manifestant-e-s alentours enchainaient les slogans antifascistes.
Rapidement, les manifestant-e-s qui restaient sur la place ont été repoussés avec violence jusqu’à l’avenue par la police, soucieuse de ne pas avoir trop de contestation pendant qu’elle finissait d’embarquer les personnes encerclées.
Au même moment, les deux rassemblements fascistes se déroulant en ville n’ont visiblement pas été gêné le moins du monde par la police... et les nervis d’extrême-droite ont par la suite été vu en groupes en centre ville. »
Il existe objectivement une complaisance des autorités envers les agissements de l’extrême droite.
C’est ce que vous appelez « traiter le maire socialiste de facho ». Le terme plus approprié serait en fait « complice des fachos »