L’exception culturelle française sera reconnue par le Traité transatlantique.
Il faut ici entendre par culture ce qui s’adresse aux masses par le biais du profit.
La culture a pour base la famille et l’école, c’est-à-dire « ce qui reste quand on a tout oublié », mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit dans le Traité.
Pour l’école, mais aussi la famille, il faut entendre, entre autres, V. Peillon :
« Pour donner la liberté du choix, il faut être capable
d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social,
intellectuel, pour après faire un choix. »
... qui reprend en l’amplifiant le propos de C. Taubira :
« arracher les enfants au déterminisme de la religion ».
... propos qui s’éclairent à la lanterne du délire de N. Vallaud-Belkacem sur le genre, quand ce n’est pas sur la manière de faire pipi à la maternelle.
Nos social-libéraux, ultra-laïques quand ils oublient qu’ils
financent l’école confessionnelle et privée, dans laquelle ils ne
dédaignent pas de placer leurs enfants, et qu’ils mettent en concurrence
avec l’enseignement public (au point qu’il a fallu un amendement déposé
par les communistes pour qu’ils renoncent à lui accorder le droit de
décerner des diplômes nationaux), font preuve de beaucoup moins de
clarté et de résolution quand il s’agit d’arracher la jeunesse aux conditions de vie qu’elle trouve dans les familles dont sa vie dépend... En particulier en se préparant à signer en catimini le Traité transatlantique de libre échange, au sein d’une politique de rigueur.
Ce qui rejoint le propos de l’article sur le besoin pour le libéralisme de tout déréguler.