@ Alpo47,
Une petite maison à la campagne et un jardin équivaut à une forme de retrait sur soi-même. Or, je pense que cette stratégie est vouée à l’échec. Vous serez trop isolés pour être protégés.
Je pense que notre seul arme est le nombre. Il ne faut donc pas abandonner le terrain et se retirer sauf si vous ne pouvez développer là où vous êtes un réseau de résistance. Je suis depuis peu là où j’habite, tout juste 1 an et pourtant, je partage des moments avec mes voisins, nous nous entraidons. J’ai remarqué que les gens sont conscients maintenant que le futur n’est pas comme décrit par notre Président lors de sa visite au Japon. Plus personne ne croit que la crise est derrière nous et tout le monde est conscient que nous ne sommes qu’aux prémices des conséquences. Biensûr, nous n’en sommes pas encore à un éveil sur le NOM totalitaire mais la méfiance est là. La difficulté grandissante, si elle va créé du désordre, des suicides, de l’intolérance comme on peut le voir en Grèce, créera aussi plus de solidarité et de mises en place d’alternatives (cf « dédale, un fil vers la démocratie » aussi en Grèce). C’est sûr que les merdias ne nous présentent que les aspects destructeurs en Grèce et se gardent de montrer l’autre face.
Ce comportement est notre unique espoir. Je reste conscient que la bataille est rude et peut paraître perdue d’avance mais de toutes les façons, nous n’avons pas le choix et il faut s’y préparer dès à présent, préparer le terrain, renforcer les initiatives locales en y participant.