C’est l’incompétence et l’impunité des fonctionnaires qui est à l’origine de leur désaveu...
Compétence (et donc incompétence) est la notion-clé lorsqu’on tente de comprendre (modéliser) la façon dont stéréotypes et conséquemment préjugés se sont constituent envers tel ou tel groupe ou catégorie sociale, l’autre notion-clé étant la cordialité (ou chaleur humaine). Et non pas tel que le suppose l’auteuse : jalousie, manque de solidarité, etc…
En termes de relations intergroupes, la constitution de stéréotypes (objectivement fondés ou non) relève d’une fonctionnement normal : la première étape fournissant le contenu de base des stéréotypes se fonde donc sur compétence(s) et chaleur humaine assignés à tel ou tel groupe : et conséquemment quelle sera leur perception, et comment cela impactera les relations intergroupes, notamment en terme de compétition.
Un groupe auquel sera assigné le moins de compétences, mais un haut niveau de « chaleur humaine » (exemple : les handicapés) sera généralement apprécié et plaint mais bénéficiera de peu de respect, à l’inverse un groupe perçu comme disposant d’un haut niveau de compétence mais peu de "chaleur humaine« (exemple : les »riches") sera envié, admiré mais avec beaucoup de ressentiment.
Les fonctionnaires eux se retrouvent dans la pire catégorie puisque perçus comme incompétents et disposant de peu de « chaleur humaine » (pas uniquement au niveau des interactions avec le public, mais aussi en vertu de ce qui est perçu comme du favoritisme en termes de défense d’intérêts particuliers avant l’intérêt général) : et les préjugés résultants seront plus liés au mépris qu’à une supposée jalousie, qui n’est ressentie que lorsque un haut niveau de compétences est assigné au groupe concerné : ce qui n’est évidemment pas le cas pour les fonctionnaires, fréquemment perçus comme incompétents : à tort ou à raison : cela est une autre question.
Il est donc faux de dire que les salariés du privé jalouseraient les fonctionnaires : c’est plus l’addition de ce qui est perçu comme du favoritisme « groupal », la défense d’intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général, ainsi que l’incompétence plus le défaut de chaleur humaine qui détermine la perception qu’ont les autres groupes sociaux de la classe fonctionnariale. Et il est évident qu’en termes de coûts/bénéfices, et de qualité de service (autant en termes de résultats que de cordialité) : ces stéréotypes ne relèvent pas uniquement du subjectif : le problème ne se résumant pas aux privilèges supposés ou avérés des fonctionnaires, puisque ces privilèges entrant dans la catégorie coûts : c’est le rapport négatif coûts/bénéfices qui pose problème : bref coûts trop important pour bénéfices moindres voir inexistant selon certains. Si le rapport était perçu comme positif, personne ne remettrait en question ces supposés ou avérés privilèges des fonctionnaires.
21/06 22:23 - Yohan
Monsieur Ronny S’il faut un aussi haut niveau d’études pour rentrer dans la (...)
21/06 22:11 - rosemar
Chiche ! mais échanger des avantages ce n’est pas tout niveler Barbe Torte (...)
21/06 22:06 - Yohan
Ce Hollande est un gros dégueulasse qui nous refuse d’être aussi mal lotis que les (...)
21/06 21:59 - BarbeTorte
21/06 21:58 - rosemar
21/06 21:56 - BarbeTorte
Donc oui je confirme par mon expérience personelle le privé c’est de meilleurs (...)
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