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Commentaire de NICOPOL

sur Affaire Méric : l'imposture idéologique de l'anti-fascisme


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NICOPOL NICOPOL 12 juin 2013 18:14

Dwaabala,

Ce que vous n’arrivez sans doute pas à comprendre, c’est que les fascistes partagent la même haine de la bourgeoisie capitaliste que les communistes. Quel fut le premier acte politique de Mussolini une fois arrivé au pouvoir ? Brûler symboliquement les accords de dette de l’Etat italien avec les banques. Ce que rêverait de faire aujourd’hui la gauche anticapitaliste, n’est-il pas ?

Ce que je dis, c’est que je comprends l’aspiration anti-libérale des communistes comme je comprends celle des fascistes ; mais ce que je dis aussi, c’est que l’une comme l’autre restent de nature « révolutionnaire » comme l’était le libéralisme en 1789 ; et qu’il ne faut pas oublier la « 4ième voie », celle, finalement, de la majorité, qui est plutôt de nature conservatrice et réellement contre-révolutionnaire.

Ceci pour dire qu’on peut être tout à fait anti-libéral ET anti-communiste, anti-communiste SANS être libéral et donc fasciste (prétendre le contraire participant précisément de cette dialectique anti-fasciste que je prétends dénoncer dans mon article, et dont il me semble que vous fournissez un bon exemple).

Bien à vous,

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