Continuons ce petit jeu des citations. Qui a dit : « Le monde se divise
en trois catégories de gens : un très petit nombre qui fait se produire
les événements, un groupe un peu
plus important qui veille à leur exécution et les regarde
s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est
produit en réalité ». C’est Nicholas Murray Butler,
président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie, membre du
Council on Foreign Relations.
1°/ le petit nombre, c’est 200 personnes dans le monde qui pourrissent
la vie des peuples. Ces personnes sont des responsables de
multinationales, des banquiers, de hauts responsables politiques
et même des journalistes. Elles se retrouvent dans des organisations
opaques ou secrètes qui décident du sort du monde. Ces organisations
ont nom l’OCDE, le FMI, l’OMC, la Commission européenne
(grande gagnante dans le traité constitutionnel), la Banque centrale
européenne pour le pouvoir économique et financier sans partage. Pour
le pouvoir militaire et policier, on trouve la NSA (les
« grandes oreilles » de l’Oncle Sam présentes partout), la CIA, le
FBI, l’ONU, l’OMS. S’ajoutent au système les « clubs de réflexion » : le
Word Economic Forum dont la
principale réunion se tient chaque année à Davos, la Commission
trilatérale, le CFR (Council on Foreign Relations), le groupe de
Bildelberg, le Siècle, l’IFRI, le club de Rome...
2°/ le deuxième groupe veille à l’exécution des projets et les regarde
s’accomplir. On peut mettre dans ce groupe la majeure partie des élus
nationaux et européens, la majeure partie des
gouvernements, les medias en n’omettant pas de rappeler que la
presque totalité de la presse écrite et télévisuelle est aux mains des
marchands de canon. Ce groupe est-il complice ou
ignorant ? Je ne suis pas en mesure de le dire.
3°/ le troisième groupe, c’est vous et moi, c’est le reste de
l’humanité, qui ne comprend pas pourquoi ses conditions de vie se
dégradent, qui s’interroge sur les politiques économiques qui
apportent quotidiennement leur lot de désillusions, qui reste sans
voix devant les conflits qui éclatent ici ou là dans le monde et
l’effondrement économique de pays qui semblaient solides (le
cas de l’Argentine par exemple).