Jaja,
"Nicopol nie farouchement que le fascisme soit le dernier rempart de
la Bourgeoisie... «
Je ne vois pas d’élément qui me montrerait que le fascisme serait une émanation idéologique de la bourgeoisie capitaliste. Il n’y a pas de lien de filiation entre l’idéologie libérale et l’idéologie fasciste, au contraire le fascisme, comme le communisme, est une réaction d’opposition à l’idéologie libérale (historiquement, le fascisme est même plutôt émanation de la gauche révolutionnaire : cf. biographie de Mussolini, Hitler et son »parti des travailleurs« etc.). C’est ce que j’essaye d’argumenter dans mon article.
Après, le fait que la bourgeoisie capitaliste puisse »jouer« l’extrême-droite contre l’extrême-gauche, c’est tout à fait possible dans une stratégie défensive ou offensive : c’est un peu ce qui s’est passé en Allemagne avec les Nazis, jusqu’à ce que les capitalistes allemands se rendent compte qu’Hitler, contrairement à leurs espoirs, n’était pas »contrôlable« . Du côté communiste, Staline lui-même a »joué« le nazisme a un moment pour des raisons tactiques.
Donc, je ne suis pas en désaccord avec vous lorsque vous dites que la bourgeoisie capitaliste peut avoir la tentation d’essayer d’utiliser son ennemi d’extrême-droite pour défendre ses intérêts menacé par une opposition populaire de plus en plus pressante (et qui ne se limite en aucun cas à l’extrême-gauche). De même que, lorsque c’est la »gauche libérale" (PS) qui est au pouvoir, elle peut utiliser au contraire son ennemi d’extrême-gauche.
Mais l’objet de mon analyse est de l’ordre des idées, pas des alliances de circonstance qui peuvent parfois conduire à mettre provisoirement de côté les différents idéologiques pour des intérêts tactiques à court terme.
J’espère que, contrairement à l’autre exalté de Wesson, vous comprendrez mon approche, sa sincérité et son objectivité, à défaut d’en partager les conclusions.
Bien à vous,