« L’auteur me semble avoir bien fait de ne pas chercher à entrer dans le détail des diverses doctrines socialistes. Étant donnée qu’il s’agit ici de construction intellectuelles utopiques, consistant à inventer un monde neuf ex-nihilo, il y a à peu près autant de doctrines que d’auteurs distincts.
Pour ce qui est des confrontations frontales, ce sont des querelles de pouvoir plus que d’idées. »
Sans vouloir être blessant ( car il est évident que nul ne peut avoir tout lu ), il m’apparaît assez évident que vous n’avez pas lu les auteurs dont nous parlons ici.
Qu’est-ce que le propriété ? ou
Du Principe Fédératif de Proudhon sont par exemple
des livres des plus pragmatiques (raté donc pour les « constructions intellectuelles utopiques »), et son refus absolu de la violence pour prendre le pouvoir me paraît bel et bien un motif de
confrontation frontale avec par exemple un Lénine qui la glorifie.
« (il était d’ailleurs contre l’indépendance Algérienne, ce que « certains » placeraient à l’extrême-droite) »Camus était pour une confédération entre deux Etats indépendants que seraient la France et l’Algérie. Il était pour l’égalité entre colons et indigènes en Algérie et a dénoncé dans sa longue série d’articles Misère en Kabylie les excès du colonialisme. Pas (du tout) une position d’extrême-droite.