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Commentaire de Ayla

sur Je renonce à la Gauche !


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Ayla Ayla 13 juin 2013 17:07

J’hésite toujours entre l’UPR et le FDG, tout dépendra du positionnement du FDG sur l’UE d’ici quelques années, pour l’instant j’estime que les lignes peuvent encore bouger sur ce point. J’aurais sûrement voté S. Royal en 2007 au second tour si j’avais eu l’âge de voter puis je me suis intéressée à tout ça de plus près et de la part du PS, je n’ai trouvé que des renoncements. Je n’ai pas voté au second tour l’an dernier, les gens que je connais ayant majoritairement voté F.H ne se déplaceront pas en 2017 au second tour, ils ont assez donné et le retournement de veste du PS quant-à la retraite, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le seul motif qui a poussé ma mère à voter pour cet imposteur était l’espoir que mon père -ouvrier dans le BTP au chômage, il aura bientôt 60 ans- puisse partir à 60 ans, ça n’arrivera pas (ce sera 61 ans et rien d’autre, il est déjà usé physiquement alors que des sacrifices il en a fait et non des moindres). Voir mon père malheureux et être aussi dévalorisé me rend d’autant plus haineuse vis-à-vis du PS et de l’UMP. Maintenant je reste proche du PCF historiquement, culturellement, par attachement à la mémoire de mes grands-parents mais j’ai de nombreux reproches à lui adresser. Notamment le fait que le contenu de leur discours est encore moins radical que Mélenchon à présent et l’eau qu’ils mettent dans leur vin à l’approche des municipales, encore, ou bien la différence de ton entre la base et la direction.


Bref, rien de bien palpitant. 

Le repli religieux, je le constate chez pas mal de personnes que j’ai côtoyées, il n’y a plus d’avenir. Perso, j’ai porté le voile et même le jilbab, je l’ai retiré pour des raisons personnelles. Quand j’ai commencé à pratiquer, le climat était plus sain, d’un côté comme de l’autre. Et ça a été de mal en pis. Des propos qui me débectaient d’un côté et une pression de l’autre, percée et montée des salafi, de leur discours asphyxiant et l’influence grandissante que ça avait chez des ami(e)s dans leur rapport à la religion, aux autres. Mais bon, l’un n’allait pas sans l’autre. 
Maintenant je suis vue comme une hérétique par certain(e)s pratiquant depuis peu. A croire qu’aujourd’hui, c’est tout l’un, tout l’autre. 

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