@ cogno5
Comme
vous je n’ai pas (plus) la télévision, et moi c’est depuis 28 ans, après (pur
hasard je vous assure) que la SFP m’eut confié la responsabilité technique de fabrication
de la première production mondiale en télévision numérique (mais les jeunes qui
étaient aux commandes du mélangeur et du banc de montage, pour la première fois
directement associés en production, étaient bien plus compétents que moi, qui
n’avais pas comme eux un ordinateur à la maison).
J’approuve
pourtant l’article de rosemar. Il ne faut pas confondre la dégradation du service
public de l’audiovisuel (télé et radio) avec une prétendue inutilité de l’audiovisuel public. Quand il va falloir - et c’est
maintenant, tout le monde le sent plus ou moins - attaquer sérieusement
l’économisme qui a mis le monde dans une situation épouvantable, cet outil sera
l’un des plus précieux moyens d’aider le peuple à affronter cette tâche
gigantesque. Mais bien sûr il devra être profondément régénéré (disons, pour
faire court, remoralisé).
Le redressement du pays ne peut pas passer par un toujours plus grand transfert des moyens
de la communauté nationale au secteur privé. C’est celui-ci, principalement
dans sa composante "sociétés à but lucratif sans contraintes morales et
culturelles" qui a mis la France dans l’état où elle est, même si la complicité
des gouvernants, de droite et « de gauche », y a beaucoup contribué.