Le Chili est le 10e pays au monde où la disparité entre pauvres et riches est la plus grande. En second lieu, pour avoir vécu au Chili et en être un visiteur régulier, la classe moyenne au Chili est l’une des plus endettées au monde. Elle vit du crédit et travaille pour en couvrir la partie essentielle. Si on ne prend pas en compte cet endettement, on peut penser que cette classe est riche et peut consommer comme les classes moyennes de nos sociétés du nord. Le jour où les gens n’arriveront plus à payer leur crédit, ils se retrouveront vite dans la rue, comme c’est le cas en Espagne, en Grèce, au Portugal et dans plusieurs autres pays. Pour le moment la corde au cou de l’endettement a du laisse, mais le jour où ceux qui en ont le contrôle vont la raidir, on entendra des râlements.
Ceci étant dit, le peuple, dans toute société vraiment démocratique est celui qui a le dernier mot. À ce jour, depuis 1998, le peuple vote majoritairement en faveur de la révolution bolivarienne. Il n’appartient à aucun groupe particulier de se substituer au peuple, comme c’est actuellement le cas avec l’oligarchie vénézuélienne et ses mentors à Washington.