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Commentaire de Cédric Moreau

sur Le jour d'après


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Cédric Moreau Cédric Moreau 14 juin 2013 23:27

Encore une fois, d’accord partiellement : on risque en effet de tomber plus bas vu l’ampleur des montants, mais selon moi ce n’est pas l’excès de monnaie qui est en cause, seulement la répartition.

L’argent ne circule plus : à la fois il se concentre et s’injecte dans la sphère financière, mais en plus l’émission de crédit s’effectue en points précis de l’économie qui n’en ont pas le plus besoin. Cela implique :

  • qu’il y a moins de monnaie pour l’économie réelle (du fait de l’injection dans la sphère financière)
  • que les zones de sécheresse monétaire se multiplient ET s’étendent
  • ce qui entraîne un pessimisme naissant et entretenu qui conduit les agents à se désendetter et épargner (réaction micro-économique logique), exacerbant encore plus la sécheresse monétaire (impact macro-économique non voulu par les agents)

Quant aux taux d’intérêts (de monnaie-dette), ils sont à mon sens un facteur de raréfaction de la monnaie (les banques « attirent » les capitaux via les intérêts de l’émission monétaire) et par voie de conséquence un facteur de compétition poussant à l’individualisme.

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