Loin de moi l’envie de remettre en question les progrés de l’Espagne...Mais il faut faire un retour en arrière, sur les méfaits de la dictature Franquiste, qui a figé ce pays pendant plus de quarante ans...
Ce pays avait un retard économique et sociétal énorme.
Là dessus il y a eu la révolution démocratique que l’on sait.Puis son entrée dans l’Union Européenne au bon moment, quand celle-ci pouvait aider, par des fonds structurels, et autres, au décollage des nouveaux arrivants.
Ajoutez à celà le dynamisme intrinsèque des Espagnols bridé jusque là.
Il est évident que ce pays ne pouvait que progresser sur tous les plans.
A cette époque l’Union Européenne représentait un ascenceur. Je doute vu la dérive ultra du système économique, et l’évolution des institutions européennes, qu’un tel « miracle » soit encore possible, pour les pays qui sont y entrés récemment au nom de l’élargissement.
C’est un problème de marketting :au départ on lance un bon produit : l’union européenne, avec le traité de Rome. Ce produit plait. Il s’attire des clients et fait des inconditionnels...
Sa vitesse de croisière est atteinte. Et c’est à partir de cette période que ça commence à se déglinguer : on surcharge la barque et on lui demande l’impossible pour le bénéfice de quelque uns.
A ce moment la crise est là...Et l’incompréhension.