@ Colre,
La responsabilité de la gauche depuis Mitterrand à propos de la montée du FN est, me semble-t-il, admise par tout le monde et notoire...
Quant à « la problématique de l’immigration », je ne crois pas avoir exprimé que la gauche en était responsable à courte vue, ni avoir non plus invoqué une main invisible mais déterminée à détruire les structures traditionnelles des pays/peuples/cultures. Je te rappelle simplement qu’entre les années 50 et les années 80, il s’est passé un certain nombre de choses que le visionnement du magnifique film de Chris Marker « Le Joli Mai » permet de comprendre et d’entrevoir. Il est encore en salle.
Marker est l’un de ces hommes qu’aucune idéologie n’aveugle, et dont la générosité, même quand il tacle ses rencontres en 1962 pour leur totale absence de conscience politique (dont on ignore si elle ne correspond pas plutôt à une peur de parler devant une caméra puisqu’il n’existait qu’une chaîne d’Etat), devrait être un exemple pour la gauche, je le répète, cette gauche qui méprise le peuple et l’accuse de toutes les tares. C’est cela que je dis, et simplement cela.
Que nos politiques (après De Gaulle) n’exercent que dans le court terme et se lavent les mains de la suite, je l’ai toujours dit. La gauche et la droite ont eu (ont encore, peut-être) quelques hommes sincères et sérieux, et là encore ce n’est pas une question de couleur politique.
Quant à l’anarchie, ben après le Larzac, suffit de faire un tour en pays nantais pas très loin de chez m’sieur Ayrault... Je plaisante, quoique, mais sache qu’il ne sert à rien de s’entêter à dédouanner cette classe politique au pouvoir, et encore moins à diaboliser ses adversaires.
@ Yohan,
Salut ! Et toi ? Je constate que les airs ravis des Avoxiens l’an passé, pour qui le Miracle et son Messie étaient advenus, n’en finissent pas de déchanter. Rien que de très prévisible, donc. Sinon, je fais l’amour avec le plus merveilleux des hommes, des fleurs de toutes les couleurs dans les cheveux et j’écoute des concerts franchouillards les pieds dans l’eau en prônant le droit à la paresse et au travail raisonné 