Nabum
On ne peut que trouver des paroles redondantes et consolatrices....
Rien n’est fini, même si c’est bien regrettable comme on dit.
Travailller avec l’humain est une source de richesse mais aussi de questionnement et de remise en question.
Je pense que cette gamine malgré tout pourra prendre appui sur ce qu’elle a enmagasiné de positif en termes de signes d’encouragement et de valorisation.
Les hormones se bousculent à l’entrée du péage de l’adolescence, et tout le monde n’a pas les mêmes cycindrées, ni le même environnement...
Certains prendront la nationale, bien plus dangereuse et torve, faite de mille virages et de radars, où les pandores tenteront de vous piéger.
Mais au bout de la route, quoique au bout d’un voyage plus long alors qu’ils l’auraient voulu plus court, ils ne seront pas forcément fachés de leur parcours.
Au grand désespoir de certains profs, ( en fait un seul) j’ai abandonné moi même l’école à 17 ans à peine.
Avec le recul, je ne regrette pas d’avoir pris les chemins de traverse.
De l’école j’ai gardé des expériences traumatiques, en particulier dans le primaire, face à un instituteur sadique, que tous les parents adulaient pour les brillants résultats de dressage qu’il obtenait auprès de gamins tétanisés, certains avec raison plus que d’autres.
Il m’en resta une souffrance invisible au carnet scolaire, et inversement proportionnelle à l’intéret que j’accordais à certaines matières, français et dessin, où je m’exprimais plus librement, quoique à couvert.
D’un prof lumineux de français du collège, qui m’encouragea à continuer, il m’en est resté un souvenir lumineux, qui n’apparu jamais dans le carnet scolaire..
Le souvenir n’a rien perdu de son piquant.
J’ai pensé à lui encore en vous lisant