Bon , à ce stade d’ imbécilité générale je vais coller un vrai sketch
rigolo lui , pendant que certains parlent de Geobbels parlons des Sars :
Au début des années 1950, Pierre Dac écrit le sketch Madame Arnica, une parodie des spectacles de télépathie de music-hall de Myr et Myroska. Il le joue avec Francis Blanche, qui y apporte sa contribution1.
En 1957, l’ensemble est remanié et rebaptisé Le Sâr Rabindranath Duval, dont la version originale est créée en janvier 1957, à l’occasion du 10e anniversaire du cabaret Les Trois Baudets1. Il est possible que le titre de Sâr ait été inspiré aux deux compères par l’écrivain et occultiste français Joséphin Peladan qui s’était donné le surnom de Sâr Mérodack Joséphin Péladan.
En 1960, sa version la plus connue est enregistrée à Lyon au cours de l’émission radiophonique Musicorama2 de la radio Europe 1. Dac et Blanche sortaient d’un repas bien arrosé, d’où un texte en partie improvisé, avec ses allusions à l’ébriété (« Vous avez le don de double vue ? — Oui, je vois double »), les répliques oubliées (« Qu’est-ce que vous pouvez me dire ? — Je peux vous dire que vous ne savez plus votre texte... ») et les petites phrases échangées en fin de sketch entre les deux acolytes : Francis Blanche s’adressant au public : « il est dans un état épouvantable, excusez-le », Pierre Dac lui répondant en le traitant d’« escroc ».
Certains passages de ce sketch sont restés dans la mémoire collective, comme ceux-ci :
« Votre sérénité, pouvez-vous me dire quel est le numéro du compte en banque de Monsieur ? », dit Francis Blanche en désignant un spectateur dans la salle. « Oui » répond Pierre Dac, le Sâr. « Vous pouvez le dire ? » « Oui ! » « Vous pouvez le dire ??? » « Oui !!! » « Il peut le dire ! Bravo ! Il est vraiment sensationnel ! ».
« Le tatouage de monsieur représente… enfin lorsque monsieur est en de bonnes dispositions… le tatouage représente : d’un côté la cueillette des olives en Basse-Provence, et de l’autre un épisode de la prise de la Smalah d’Abd-El-Kader par les troupes du duc D’Aumale en mil huit-cent-quarante-trois. »
« - De quoi dînez-vous Monsieur le Sâr Rabindranath Duval ?
- Je dîne à l’ huile
- Ah bon ?
- Oui, tous les Sârs dînent à l’huile ! (Les Sardines à l’huile.) »