En attendant que les structures soient simplifiées (ne rêvons pas, il faudrait un cataclysme pour que cela arrive), pourquoi ne pas réfléchir aux nouveaux outils de l’aménagement du territoire ?
Qu’est-ce qui nous empêche de créer une base de données accessible facilement , sous forme de carte, qui permette de repérer un certain nombre de dysfonctionnements et de déséquilibres, ainsi que les potentiels ?
Cette base de données pourrait être alimentée par les citoyens eux-mêmes, de manière à obtenir un matériau vraiment exhaustif en peu de temps. Au passage, les établissements scolaires pourraient aussi monter des projets pour l’alimenter.
-Dysfonctionnements-
Circulations, continuités : ruptures de cheminements piétons et auto, enclaves, cul-de-sac.
Occupation des sols : monofonctionnalité (zones pavillonnaires, zones d’activité, zones commerciales), surfaces agricoles/bocages en péril, zones inondables occupées, etc.
Distances : zones isolées par rapport aux services publics, aux commerces, au traitement des déchets, aux approvisionnements en matériaux.
-Potentiels-
Surfaces exposées au soleil : toitures susceptibles d’accueillir panneaux solaires, de l’agriculture, etc.
Surfaces constructibles : Délaissés, friches, extensions possibles.
Une carte isochrone est aussi un bon outil pour pointer les aberrations (centralisation, notamment) et aboutir à une meilleure répartition du transport sur le territoire.
Ce type d’outil, avec sa dimension citoyenne, permettrait de faire rentrer l’aménagement du territoire dans la culture commune, et d’interroger, de réorienter sans fard les projets qui se présentent ici ou là.
Ensuite seulement, le besoin de structures en accord avec cette nouvelle donne serait si criant que la réforme serait inévitable.
Voilà où nous devrions en être, nous avons énormément de retard à rattraper !