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Commentaire de Lord WTF !

sur L'Hypersexualisation de la société


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Lord WTF ! Lord WTF ! 21 juin 2013 15:29

@pyjahman : merci de votre commentaire :

ma perspective étant anthropologique : elle est automatiquement « interactionniste » : à savoir elle ne se fonde pas sur un conflit inné vs acquis mais sur l’interdépendance entre les deux (plus celle de l’Environnement qu’il soit naturel, artificiel ou culturel), sans postuler de hiérarchie ou primauté de l’un sur l’autre :

néanmoins, elle ne peut ignorer l’antériorité du substrat bio-naturel (qui dans certains cas, nous permet d’observer des cas de « pré-adaptation » que l’évolution culturelle activera : notamment dans les registres Intelligence, Langage, etc...) et de l’environnement naturel dans lesquels ont vécu nos ancêtres.

Aussi, je privilégierai donc ces relations d’interdépendance, l’interactionnisme opérant au fil de l’évolution humaine : en cela donc une perspective s’opposant autant aux « matérialistes » ou naturalistes fanatiques, qu’aux genderistes qui eux donnent dans le bio-négationnisme. Bref le sujet et non objet étant l’Humain : l’approche la plus préférable étant donc celle de l’interactionnisme : si elle n’est pas privilégié, il faut en voir la raison dans les fondamentaux du paradigme occidental ( notamment en terme de science : positivisme, objectivité, etc...) et la préférence accordée aux relations de causalité (logique aristotélicienne) et immuabilité des lois physiques plutôt qu’aux relations d’interdépendance (voir « impermanence ») tel que dans les philosophies orientales ou traditions animistes...

Le fait étant que l’objet étudié étant sujet autant que subjectif : l’Humain, la Culture : un modèle fondé sur les relations d’interdépendance et l’impermanence (fluctuations et évolution) me semble plus approprié que le dogmatisme « immuable et causal » des matérialistes/naturalistes et autres mécanistes/physicalistes ou le nihilisme bio-négationniste des genderistes prêt à tout déconstruire avec pour seul horizon le néant...

si l’on entend tout en terme uniquement de causes et d’effets, peu de chances de saisir l’idée d’interactionisme et d’interdépendance et d’humains et de cultures comme sujets vivants et non objets figés...


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