« Tout dans l’État, rien contre l’État » définition du fascisme donnée par Mussolini...
Ce qui signifie sur le plan politique et social :
- Un parti unique avec culte du chef incarnant l’État et qui détient tous les pouvoirs
- Interdiction des partis d’opposition comme des syndicats et des associations
- Contrôle de la Presse et des médias... censure et interdiction des journaux d’opposition
- Absence de délibération politique toute décision étant imposée par la
contrainte, c’est-à-dire soit par la propagande, soit par la
violence pure et simple.....
- arrestation des opposants
Est-ce vraiment un danger définitivement écarté ?
Bien sûr que non....Le géant américain des banques
JPMorgan Chase exige dans un nouveau document intitulé : « L’ajustement de la zone euro,
bilan à mi-parcours. » l’abrogation des
constitutions démocratiques bourgeoises édifiées après la Seconde Guerre
mondiale et ce dans plusieurs pays européens et la mise en place de
régimes autoritaires.
Régimes que la banque appelle à entamer des « réformes politiques »... qui outre le fait que ses bénéfices colossaux en Europe doivent être garantis par ces régimes dictatoriaux craint que les mouvements d’opposition aux nouvelles mesures d’austérité empêchent les gouvernements démocratiques bourgeois, jugés trop mous, de les réaliser.
Pour JP Morgan les milliards d’euros déja donnés par la BCE aux banques pour effacer leurs créances pourries ne sont pas suffisants.
Si l’Espagne, la Grèce, le Portugal et l’Italie sont visés au premier chef nul pays européen n’est à l’abri de cette offensive de la banque qui n’est d’ailleurs sûrement pas le seul organisme capitaliste à penser à réhabiliter le fascisme en Europe !
Voici ce que dit par exemple ce document : « Les systèmes politiques de la périphérie ont
été établis après une dictature et ont été définis par cette
expérience-là. Les constitutions ont tendance à montrer une forte
influence socialiste, reflétant la force politique que les partis de
gauche ont acquise après la défaite du fascisme. »
« Les systèmes politiques autour de la périphérie affichent de
manière typique les caractéristiques suivantes : des dirigeants
faibles ; des États centraux faibles par rapport aux régions ; une
protection constitutionnelle des droits des travailleurs ; des systèmes
recherchant le consensus et qui encouragent le clientélisme politique ;
et le droit de protester si des modifications peu appréciées sont
apportées au statu quo politique. Les lacunes de cet héritage politique
ont été révélées par la crise. »
On voit bien quel type de régime est souhaité par les dirigeants de ce groupe bancaire criminel... Il n’est que le premier grand groupe capitaliste à appeler ouvertement à un régime fasciste 68 ans après l’écrasement du nazisme....
Et on voit bien dans l’offre politique de notre pays quelle force correspond le mieux au voeu de la banque... a moins d’être aveugle ou même borgne....