À chacun de faire sa part des choses. Mais vous avez raison de souligner que le but mercantile s’appuie sur un exhibitionnisme nous ravalant au stade de bébête concupiscente.
Et là, difficile d’être insensible à la plastique attrayante de plantureuses créatures. Pour y parvenir, il y a intérêt à être intellectuellement costaud ! Chose à laquelle je parviens avec de l’entrainement, mais les appels de la nature ont ceci d’enquiquinant qu’ils supplantent le côté cartésien !
Je pense en outre, et suis même pratiquement certain, qu’il y a derrière ces milieux « vendant leur daube » une volonté d’avilir le public pour qu’il ne soit plus qu’un organe bon à réagir aux appels à la consommation, voir même l’empêcher de s’assumer collectivement.
Qui y a-t-il de plus facile à diriger qu’une foule n’ayant pas conscience d’elle même ? Et à qui on donne en plus de quoi satisfaire ses fantasmes intimement liés à la fonction procréative ?
Il y a à n’en pas douter un détournement au profit d’un milieu lucratif qui, s’il n’avait pas ce moyen à sa disposition, pondrait autre chose pour rameuter les cibles les plus faciles que sont les jeunes, eux même peu critiques quant aux sirènes qu’entretiennent les protagonistes dits de la « culture » ! Que ce soit le rap, le rock’n’roll, la mode, on en revient encore et toujours au même aspect : faire cracher son pognon à la foule !
Et comme ce dernier tant à circuler librement (plus que la connaissance de soi), voire compulsivement, on aura encore longtemps des pubs suggestives, du porno à peine dissimulé et des mannequins affriolants au devant des scènes (festival de Cannes et autres événements dits culturels).
Bien à vous T.REX,
loph