Démosthène,
Il n’y a pas de TINA. Vous le savez bien. Je suis d’accord avec vous qu’il ne sert à rien de partir la b... au fusil (pardon mesdames, la fleur au fusil sera plus respectueux mais bon...). Mais il faut bien agir et je vous vois critiquer, à juste titre dans vos arguments, sur des actions qui seraient trop enflammées, mais je ne vous vois pas proposer d’alternatives.
Comme beaucoup d’intervenants le disent, chaque jour qui passe dans cette voie nous pousse toujours plus vers l’emprisonnement et un jour peut être nous pourrons dire qu’il n’y a pas d’autre alternatives que le sang et les larmes. Bon, le sang et les larmes, nous les aurons, on ne va pas s’en sortir (nous peuples européens et mêmes mondiaux) d’un coup de baguette magique. Toutefois, des alternatives, on peut en étudier certaines qui ne seraient pas automatiquement va-t-en guerre.
Comme le dis Scual, il y a la « désobéïssance politico-administrative ». Il y a un pays qui réussit parfaitement bien cette stratégie (au moins un truc qu’ils réussissent), c’est la Grande Bretagne. On pourrait s’en inspirer car pour faire chier le mouvement quand ils ne sont pas d’accord, ils sont efficaces. Un peu la politique de la chaise vide de De Gaulle dans les années 60. En parallèle, engager des discussions et négociations bilatérales avec des pays membres ou en petits comités si on se retrouve à plusieurs avec le même objectif. Il vaut peut être mieux une Europe à 2 vitesses mais qui iraient dans un bon sens qu’une Europe Unie, unie sous le diktat libéral fortement teinté d’intégration atlantique de dans 2 ans.
Alors, déjà, il faudra bien nous définir un objectif colectif claire. Je mentionnais ce point dans un autre poste. ce qu’il nous manque et crée ce repli contre les autres, c’est que l’on a plus d’objectif collectif français. On ne sait plus ce qu’est la France, ce que l’on veut que cela soit. On nous a vendu un idéal collectif de remplacement, l’Europe. On nous l’a bien vendu (bonne image la main dans la main Kohl-Mitterrand), mais c’est une foutaise. effectivement, l’Europe des peuples se fera à la mode roumaine (sans manque de respect envers nos amis roumains mais sans protection sociale ni services publics et à 300 € dévalués par mois). Ce manque de projection, d’objectif collectif, entraine le repli identitaire. Quand on n’arrive pas à se projeter vers l’avenir alors on se repli sur son identité, ses bases. C’est humain.
D’un point de vue technique, étant adepte du revenu universel ou solutions de ce type et de la démocratie réelle, j’ai du bien évidemment m’y pencher pour trouver des réponses aux objections extérieures qui se présentent automatiquement dans ces réflexions.
Je ne suis pas un spécialiste de la monnaie mais je pensais qu’une des pistes se situent peut être dans les monnaies complémentaires. je pense d’ailleurs qu’un des problèmes majeur de la monnaie européenne est qu’elle soit unique et non commune. Mais rien de nous empêche d’avoir des monnaies complémentaires. D’ailleurs, il en existe pas mal. Il suffirait qu’une soit nationale, avec contrôle strict des changes (je vous rappelle que le RMB est contrôlé strictement par le gouvernement chinois, que les US contrôle strictement leur $ à coup d’intervention militaire et de bombardement...). Cette monnaie pourrait aussi avoir un champs d’action limité (service public, produits alimentaires, eau, NRJ...). On pourrait échanger 1 € contre 1 X et 1 X contre 0,9 € par exemple pour protéger cette monnaie. Concernant les produits alimentaires, il ya suffisamment d’agriculteurs en détresse (secteur d’activité ayant le plus fort taux de suicide en France) pour que beaucoup aient envie de produire socialement, éthiquement, dans un projet local.
bref, on ne sort pas de l’Europe ni de l’Euro mais on reste ferme dans les négociations, on discute avec les pays qui le veulent d’orientations communes sur certains sujets, on met en place des solutions nationales sur certains secteurs. Ce n’est pas simple, on va nous mettre des bâtons dans les trous (disait Coluche), les grands exploitants agricoles mono cultures risquent de tiquer sec, mais justement, en terme d’objectifs collectifs, désire-t-on par exemple le développement d’une agriculture intensive monoculture ? La terre, même si elle peut être privatisée dans l’exploitation, n’est elle pas principalement un bien commun, une richesse commune ?
Il y a certainement d’autres idées dans ce sens et des objections. J’attends de vous lire.
26/06 15:08 - Anaxandre
Bonjour, Je ne confonds rien, par contre dans votre démonstration vous omettez - à dessein (...)
26/06 01:26 - Henrique Diaz
Anaxandre, Connaissez vous beaucoup de pays où le chef de l’Etat peut déclencher une (...)
25/06 22:35 - Anaxandre
Merci de prendre le temps de répondre, mais si vous pensez vraiment que le président français (...)
25/06 19:18 - Henrique Diaz
Anaxandre, La déclaration des droits de l’homme et du citoyen indique certes qu’il (...)
25/06 18:40 - jaja
Exact je fais ce que je veux.... mais là où ton accusation ne marche pas c’est que si je (...)
25/06 17:42 - jaja
Si tu nous disait ce que tu admires chez les nazis Julius ? La déportation dans les camps de (...)
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