Ces activités ressemblent fort à celles du POUM qui a saboté la lutte contre les fascistes pendant la guerre d’Espagne.
Voici par exemple en quels termes Felix Morrow le trotskiste étasunien exprimait son approbation envers certaines activités telles que, incendier des églises :
« Les paysans opprimés s’occupèrent également, du clergé détesté.
lorsqu’il apparut que le gouvernement ne toucherait pas au clergé, les masses se chargèrent elles-mêmes du problème.
Cela ne consista pas uniquement à incendire des églises, mais à commander aux prêtres de quitter les villages sous peine de mort s’ils y retournaient.
Par abjecte loyauté envers le gouvernement, les staliniens dénigrèrent la lutte contre le clergé »« Rappelez vous qu’incendier des églises et des monastères apporte du soutien à la contre-révolution »« »
Les efforts du Parti communiste pour expliquer qu’une telle activité n’avait rien de commun avec la tactique révolutionnaire furent conspués par ce POUM.
On leur doit aussi le massacre de La Faterellas. durant la résistance à la collectivisation forcée de l’agriculture les paysans de ce village avaient abattu 2 anarchistes. En représailles les anarchistes abattirent la moitié des hommes du village.
Lorsque le Parti communiste réclama l’arrêt de tels abus le POUM déclara : « Cette offensive des staliniens ne peut réussir et ne réussira pas... »( Campbell 1939 p 357)
De tels faits et beaucoup d’autres- comme le refus d’une armée populaire prétendant que les soldats d’une telle armée « seraient comme des automates sans tête qui claquent leurs talons et agisssent et meurent pour Hitler ou Mussolini » - ont aboutis à l’exclusion du POUM du gouvernement.
Accessoirement certains passent sous silence l’aide de l’URSS avec par exemple les 40 avions de guerre Moscas et Chatos, certes pas aussi nombreux que les avions allemands mais techniquement supérieurs. Des conseillers mlitaires, des armes et de la nourriture également suite à la dénonciation de l’accord du comité de Londres duquel l’URSS se retira suites aux violations de non intervention de l’Italie et de l’Allemagne.
L’URSS soutint de tout cœur la cause du peuple espagnol en dépit du danger, bien réel, de voir cette décision se muer en une guerre avec l’Allemagne, un danger qu’elle voulait retarder le plus longtemps possible.