Le M’PEP c’est Nikonoff l’intègre....le roi du truandage des élections alors qu’il était à ATTAC ? Pitié... 
"Une personne, à l’époque salariée de l’association, Christophe
Ventura, a reconnu, après l’avoir nié, avoir pénétré dans les locaux
d’Attac, dans la nuit du 13 au 14 juin 2006 (celle après laquelle la
tendance des résultats de l’élection a brutalement basculé), après
minuit, donc hors des heures d’ouverture des locaux, dans lesquels tous
les bulletins de vote en cours de dépouillement étaient entreposés, et
pour un motif déclaré totalement étranger à l’activité de l’association.
Cette personne a été, pendant cette intrusion, en communication
téléphonique avec Jacques Nikonoff, Bernard Cassen et Michèle Dessenne,
qui se trouvaient à proximité.
Ces faits sont authentifiés. Cependant, les règles de preuve du droit
français exigeraient de relier directement et formellement cette
intrusion nocturne et la fraude, ce qui est impossible matériellement.
Le juge d’instruction ne pouvait donc que statuer qu’il n’y avait pas
lieu de poursuivre quiconque. Attac prend acte de cette décision.
Mais un non-lieu ne signifie pas que rien ne se soit passé. La
commission d’enquête interne avait mis au jour les faux bulletins de
vote et ses conclusions avaient été admises par Jacques Nikonoff et
Bernard Cassen.
Malheureusement, en assumant le risque de relancer des querelles
mortifères, Jacques Nikonoff et Bernard Cassen, ont publié vendredi 4
septembre un communiqué qui ignore ou qui cache les faits aujourd’hui
établis par l’enquête judiciaire.
Nous avions fait le choix, au vu du réquisitoire, de ne pas
poursuivre la procédure juridique, considérant qu’Attac avait tourné la
page et que les résultats de l’enquête suffisaient à apporter la
clarification indispensable qu’attendaient les adhérents qui avaient
tant souffert de voir leur association aussi malmenée et déconsidérée.
Plus de trois ans après cet épisode douloureux, nous restons
persuadés que le mieux était et reste de veiller à la préservation de
l’outil que représente Attac, tout en informant sobrement les adhérents
des faits dont nous avons connaissance. Aujourd’hui, la dissimulation de
la violation nocturne des locaux de l’association nous oblige à rendre
public le contenu du réquisitoire et de l’ordonnance de non-lieu, sans
autre commentaire. Les adhérents sont en mesure d’apprécier ces
évènements passés, sereinement et sans esprit de revanche. Et nous
aurons à cœur de continuer avec eux à promouvoir les analyses et les
propositions d’Attac.
Montreuil, le 7 septembre 2009
Pour le Bureau d’Attac France,
Jean-Marie Harribey et Aurélie Trouvé, co-présidents"
http://www.france.attac.org/archives/spip.php/spip.php?article10266